Commémoration du Genocost en RDC : les victimes honorées à Goma !

La République Démocratique du Congo commémore ce 2 août, le génocide congolais. Cette journée commémorative a été instaurée après des plaidoyers des organisations de la société civile afin de réprimer les crimes graves commis sur le sol Congolais depuis 1996.

En cette journée du Génocost, qui signifie « le génocide pour des gains économiques », une cérémonie d’hommage aux victimes des atrocités de l’est de la RDC a été organisé où le gouverneur militaire du Nord-Kivu le lieutenant général Constant Ndima Kogba a à l’occasion déposé symboliquement une gerbe de fleurs en mémoire des citoyens Congolais tués les uns par machettes et d’autres à l’arme à feu.

L’assistance a allumé pour démontrer aux familles des victimes, la solidarité de toute la Nation aux douleurs ressenties et pertes enregistrées pendant les différentes guerres, qui secouent l’Est de la RDC, celà après une visite des tableaux reprenant les photos des différentes personnes qui ont péri dans ces atrocités, qui défient l’imagination.

L’émotion était perceptible aux yeux des représentants des familles victimes présents dans la cérémonie. Les mauvais souvenirs sont toujours lus sur les yeux. Ils n’exigent que le retour de la paix mais aussi une réparation des préjudices subis.

« C’est depuis le 25 octobre que j’ai quitté Rutshuru à partir de Rutshuru-kanyabayonga-rwindi-kibirizi-nyanzale-katsiru-mweso-kitshanga-sake puis Goma. J’ai fait au total 250 kilomètres, à mon âge sur une moto fuyant les rebelles du M23 appuyés par le Rwanda. Sur mon parcours, j’ai rencontré plusieurs belligérants les FDLR, les maimai … C’était vraiment un calvaire mais je suis arrivé à Goma laissant mes frères dans la détresse en fuyant la mort » se rappelle madame Liberata coulant les larmes.

« Je réclame la paix. nous voulons rentrer chez nous. Trop c’est trop, la guerre à trop duré. Nous sommes fatigués. Nous souffrons dans les camps de réfugiés.

Nous voulons la réparation des victimes car beaucoup sont aujourd’hui orphelins, » a-t-il ajouté en pleurant.

Le gouvernement voulait par cette journée présenter des excuses publiques pour avoir failli dans son devoir de les protéger et leurs biens mais aussi voir comment il peut passer à la réparation au profit des victimes.

Le gouvernement congolais a, au travers cette commémoration envoyé un message au agresseurs que le Congo ne permettra plus que ses ressources soient encore volé et que ses terres soient contrôlées par des étrangers.

Sachez-le, c’est le Fonds national de réparation des victimes (FONAREV), une branche de la Présidence de la République démocratique du Congo qui a supervisé cette cérémonie.

Les tableaux des photos des victimes restent dans les abords du rond-point BDGL et une activité du genre est également organisée à l’espalanade de l’ISC/Goma.

Quelques jeunes ont manifesté également devant les installations onusiennes pour dénoncer sa passivité face à ce qui se passe à l’EST de la RDC.

La rédaction