Culture : le pagne constitue une véritable valeur vestimentaire de l’Afrique (observation)

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Ces bandes de tissus imprimés d’environ six mètres de long avec des motifs africains qui, à l’origine, imitaient le traditionnel « Batik » indonésien. En général, ces pagnes servent à confectionner des vêtements, traditionnels ou non. « Chemises, pantalons, robes… des habits mais aussi des sacs, des chaussures, des rideaux, des draps, des nappes… on peut tout faire. Pagne est beau, Pagne est bon », a indiqué à lesvolcansnews.net madame Falonne Kabengele l’une des modélistes traditionnelles de Kasindi, en territoire de Beni au Nord-Kivu.

Pour la plus part des africains le pagne n’est plus seulement un vêtement, mais une valeur de référence, un signe de reconnaissance sociale. Cependant, pour la femme mariée, le second morceau de pagne a la valeur d’une alliance. En effet, le port du deuxième morceau noué à la taille sur le premier, envoie directement le messages aux hommes et aux femmes que la femme ainsi vêtue est mariée. Ce qui instaure de fait, le respect dû à son rang.

« Pour les clients les moins fortunés, ces produits vendus entre 12000 et 17000 FC sont bien plus abordables que les pagnes des grandes marques, qui coûtent au bas mot 223000 FC soit 100 dollars américains », a-t-elle ajouté.

Finalement, le pagne est le tissu privilégié par les africains.C’est un tissu porté par la plupart des africains : enfants, femmes et aussi les hommes. Il occupe une grande place dans les sociétés traditionnelles et c’est également un élément d’identification culturelle du continent africain. Et donc, le pagne est un signe de reconnaissance sociale, un symbole évident et admis par tous.

Les grands événements de la vie : fiançailles, mariage, cérémonie de baptême, cérémonie de fin d’apprentissage, anniversaire, funérailles, fêtes nationales… sont marqués par la « sortie » d’un nouveau modèle dont un échantillon est gardé précieusement en souvenir.

Rappelons que, le pagne wax est un tissu en coton imprimé de qualité supérieure, que les femmes africaines utilisent pour la confection de leurs vêtements.

Paul Zaïdi

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