Parmi les actions innovantes contribuant depuis une dizaine d’années aux alternatives à l’entraide sociale dans les moments douloureux et malheureux (deuils, mariages etc…), les mutualités communautaires se révèlent en République Démocratique du Congo comme une fonctionnalité reluisante. Surtout à l’Est du pays où se vit une insécurité grandissante contre les communautés, que ça soit dans les milieux ruraux tout comme urbains (à l’instar des associations féminines, les ressortissants d’une collectivité quelconque, les anciens élèves d’une institution éducative etc…).
Il s’agit notamment des collectifs d’usagers résultant d’initiatives locales et conçus comme des formes souples et conviviales, en lien avec l’environnement social immédiat. Ces mutualités d’usagers adhérents, dont l’objectif exclusif est de favoriser des temps d’échanges, d’activités et de rencontres susceptibles de créer du lien et de l’entraide entre les adhérents.
Du point de vue de leur fonctionnement, il existe deux grandes catégories de mutualités ; Celles gérées par les personnes elles-mêmes, avec une grande part d’autonomie, dans une approche communautaire de la santé, de l’agriculture et d’autres secteurs de la vie courante. Et d’autres sont gérées de manière structurelles qui fonctionnent par des cotisations de membres.
En effet, elles sont constituées des hommes, des femmes ainsi que des jeunes filles et garçons (dont l’âge varie entre 7 à 45 ans). Les membres des mutualités exercent les travaux utiles tels que ; la préparation de la nourriture, les travaux communautaires destinés au développement intégral. Presque dans tous les quartiers elles sont présentes.
Toutefois lorsqu’il s’agit d’une période électorale, les acteurs politiques congolais en profitent pour gagner l’électorat.
Paul Zaïdi
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