Kasindi : 6 mois après l’attentat à la bombe, la LUCHA s’oppose au cloisonnement de l’avenue de l’église 8e CEPAC

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Après l’attentat à la bombe qui avait engendré plusieurs morts et des blessés graves en plein culte dominical en date du 15 janvier 2023, les responsables ecclésiastiques de l’église protestante de la Communauté des Eglises de pentecôte en Afrique Centrale (8e CEPAC centre de Lubiriha), localisée à Kasindi une cité frontalière située à 80 kilomètres de la ville de Beni au Nord-Kivu désirent cloisonner l’avenue de cet édifice religieux.

Ces derniers mettent en exergue le risque d’une éventuelle indice sécuritaire du fait que, cette avenue est devenue de plus en plus fréquentée par des milliers de personnes. À en croire le révérend pasteur Jean-Pierre Kasuki lors d’une concertation avec les organisations de la société civile forces vives du groupement Basongora en secteur de Ruwenzori dans le territoire de Beni, déjà les démarches pour obtenir l’autorisation des autorités compétentes en la matière en ce qui concerne spécifiquement, la fermeture de l’avenue à hauteur de l’église sont déjà amorcées au niveau des services techniques de l’état congolais.

Cette initiative bousculent les esprits et surchauffe les âmes sensibles aux valeurs culturelles, c’est le cas précis du mouvement citoyen pro-démocratie de lutte pour le changement (LUCHA section de Kasindi) qui a mobilisé ses militants en début de la semaine en cours afin, de débarrasser les moellons qui étaient exposés sur l’artère principale bloquant ainsi le passage aux véhicules automobiles.

« Nous ne sommes pas d’accord avec cette proposition liée à la fermeture de cette avenue sur laquelle se situe l’église 8 e CEPAC centre de Lubiriha. Nous en appelons les responsables de l’église et tous les héros dans l’ombre dans cette affaire de revenir à la raison », a indiqué M. Fidèle Mutupeke l’un des militants de la LUCHA Kasindi au cours de son allocution à la presse locale.

Pendant ce temps, les débats sont au top des discussions sur les réseaux sociaux les uns soutiennent l’idée du cloisonnement de l’avenue et d’autres estiment qu’il s’agit sans doute, d’un germe de la dictature à ciel ouvert. Les autorités locales sont jusque-là peu bavard à ce sujet.

Paul Zaïdi

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