M. Placide Nziramba, secrétaire exécutif de la coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu, a exprimé jeudi au nom de cette structure citoyenne, sa satisfaction sur la réouverture des postes frontaliers, Congolo-Rwandais, notamment la grande et la petite barrière qui délimitent la ville de Goma en RDC de la préfecture de Gisenyi au Rwanda.
Selon lui, il est presqu’inimaginable d’envisager la fermeture de ces postes frontaliers de par l’impact si inévitable, qu’ils jouent dans la survie des populations de ces deux villes voisines à travers des échanges commerciaux qu’ils pratiquent de part et d’autre.
Pour lui, qui intervenait sur la fermeture de ces barrières intervenue le jeudi matin du côté rwandais sur décisions de ses autorités avec pour motif des mesures de prévention contre la propagation de la maladie à virus Ebola sur leur sol, il faudra au moins chercher un autre système de renforcement des stratégies préventives que la fermeture des barrières. Cela, a-t- il souligné, parce que ça aurait sûrement des répercussions fâcheuses sur la vie des populations gagne-petits qui exercent les petits commerces frontaliers de subsistance.
Déjà, a-t- il fait remarquer, durant tout au plus neuf heures qu’a pris cette fermeture, les cris de détresse fusaient de partout, réclamant la réouverture immédiate de ces postes frontaliers.
A noter également, a-t- il ajouté que, bon nombre des congolais qui travaillent à Goma, habitent Gisenyi, et la plupart des étudiants enregistrés dans plusieurs institutions supérieures et universitaires de la ville de Goma, sont rwandais résidant à Gisengi.
Rédaction
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