RDC : Après avoir tué un jeune finaliste avec la hanche, une femme brûlée vive ce jeudi 25 mai à Mbujimayi

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Une femme d’une trentaine d’années et mère de 7 enfants dont un bébé de 7 mois, a été brûlée vive le matin de ce jeudi 25 mai 2023, par des habitants de Tshikila, dans la commune de Diulu, à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental.

Selon le Bourgmestre de la commune de Diulu joint par nos confrères de 7sur7.cd, la population de sa juridiction s’est rendue justice après que cette dame ait tué le jeune Ntambua Ntambua Taty, finaliste du secondaire, âgé de 23 ans et fils du propriétaire de la parcelle où elle habite, au moyen d’une hache, après une dispute qui a viré au drame.

« Tout est parti d’une discussion entre les deux illustres disparus. La dame ne voulait pas voir le jeune garçon passer devant sa maison. C’est suite à l’entêtement du jeune homme que la dame a pris sa hache et l’a cogné sur la poitrine et il a rendu l’âme chez le chef de quartier là où les voisins de la dame l’avait emmené. Les amis du garçon ayant constaté que leur collègue finaliste est mort, ils ont décidé de se rendre justice. C’est ainsi qu’ils ont tabassé la dame jusqu’à la brûler vive », a rapporté le bourgmestre de la commune de Diulu, dans une interview accordée à nos confrères.

À en croire d’autres sources, la femme, qui était locataire dans une maison appartenant au père de la victime, voulait se rendre à Lubumbashi. Elle avait déjà emporté la plupart de ses affaires à la gare routière, mais elle devait encore payer les arriérés de loyer qu’elle devait à son bailleur. Le fils de ce dernier, est venu lui réclamer l’argent vers 20 heures. Une dispute a éclaté entre les deux parties, et la femme est entrée dans la maison pour en ressortir avec une hache. Elle a alors asséné un coup mortel au jeune homme au niveau de la poitrine et ce dernier a succombé sur le champ.

Les éléments des forces de l’ordre sont arrivées trop tard pour sauver la femme qui a succombé de ses blessures. Les deux cadavres déposés sur le trottoir ont été enlevés sur autorisation du procureur général.

La rédaction

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