Nord-Kivu : le député provincial Alain Siwako s’inquiète du silence intentionnel sur le génocide à Beni

Au regard d’une hécatombe élargie dans les zones opérationnelles sous état de siège, et dépit des actions importantes que mènent conjointement les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), et les forces de défense du peuple Ougandais (UPDF), les hostilités s’accentuent sur les communautés du Nord-Kivu.

En effet ces derniers temps, le jour n’arrive pas à chasser la nuit sans pour autant que les affres de la guerre asymétrique soient répertoriés ça et là. D’une part le réseau des terroristes de l’ADF MTM oeuvre dans le petit Nord-Kivu et dans une grande partie de la province voisine de l’Ituri (territoires de Beni, Irumu etc…).

Et d’autre part, la coalition de l’armée rwandaise et les rebelles du mouvement du 23 mars se comporte en élection libre dans le petit Nord-Kivu (Territoire des Rutshuru, Masisi etc…)

Cet état des chose ne laisse nullement indifférent l’un des députés provinciaux du Nord-Kivu actuellement en sursis.

« Génocide à Beni territoire de Beni : L’accessoire pour le gouvernement congolais. 16 personnes massacrées en chefferie de bashu la nuit du vendredi au samedi 20mai2023. Les ADF se baladent car ils beneficient de la complicité interne et externe. Les bastions ADF sont localisables en chefferie de bashu mais aussi en secteur de Beni-Mbau, secteur de Rwenzori et dans Walesse-Vukutu…

L’absence d’operations militaires serieuses permet un genocide aux yeux du Gouvernement congolais, de la Monusco et de l’armée ougandaise. Plus personne n’ecoute les cris de detresse de la population de beni- Territoire. Où se cachent les surnommés adf à beni Territoire 10 ans durant ».

S’interroge le député provincial Alain Siwako élu de la circonscription électorale du territoire de Beni. Pendant ce temps, plusieurs manifestations sont observées dans plusieurs parties du pays, en guise de dire non à l’accoutumée de l’absence quasi-totale de la stabilité sécuritaire.

Paul Zaïdi