Marche de l’opposition à Kinshasa : Une plainte sera déposée pour désobéissance des itinéraires (Gouv Gentiny Ngobila Mbaka)

Après d’intenses moments des tourments suite à la marche musclée des opposants congolais à Kinshasa la capitale de la République Démocratique du Congo, l’exécutif de cette entité urbaine a tenue un point de presse ce samedi 20 Mai 2023.

Le patron de Kin-Malebo préconise une plainte contre les organisateurs de cette marche préalablement déclarée « pacifique », pour le non respect des itinéraires fixés par les autorités congolaises lors de l’autorisation accordée officiellement.

“Une plainte sera déposée dès ce lundi 22 Mai 2023 à charge des organisateurs pour faire valoir ce que de droit. Et le non respect des indications sécuritaires notamment le non-respect de l’itinéraire”. Dénonce le gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka

Au-delà de cette annonce décisive, tout en condamnant quelques dérapages commis par certains policiers, il sied de noter que la Police Nationale Congolaise/Ville de Kinshasa s’est déployée pour préserver la paix et l’ordre public dans la capitale.” dit gouverneur Gentiny Ngobila

Le Gouverneur de la ville province de Kinshasa a aussi dit ;

“Plusieurs actes de vandalisme des services publics, notamment des Commissariats de Police et bureaux de quartiers ont été posés dans la Commune de ngaba par des militants identifiés Ecide et Ensemble.

Gentiny Ngobila Mbaka a répertorié avec désolation dans le Chef des partis de l’Opposition, essentiellement composés de l’Ecide, LGD, Ensemble pour la République et Envol, une violation flagrante des orientations données à l’issue de la réunion d’harmonisation tenue entre l’hôtel de Ville de Kinshasa et les Secrétaires Généraux mandatés en date du 18 Mai 2023 et ce, en vue de préserver l’ordre public.”, Gentiny Ngobila, gouverneur

Pour le moment, aucune source officielle ne fait allusion à la perte en vies humaines malgré que, d’énormes dégâts collatéraux ont été enregistrés. Cette marche de l’opposition a été au rendez-vous dans plusieurs entités urbano-rurales du pays. Presque partout la répression de la police s’est soldé par une brutalité extravagante, selon les témoignages et déclarations des activistes des droits humains.

Paul Zaïdi