RDC : les piliers conditionnels pour la restauration de la paix à l’Est du pays

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En dépit de l’engagement croissant du gouvernement congolais pour la restauration de la paix, la raréfaction des ressources naturelles, les conflits d’intérêts et les ambitions expansionnistes sont toujours à l’origine de nombreux conflits malgré le régime spécial de l’état de siège dans les provinces des, (Nord-Kivu et Ituri).

L’assistant de deuxième mandat à l’université de Lubumbashi M. Adolphe Muteba et chercheur avéré dans les questions liées à la pacification régionale alors du forum sur la paix continental intervenu en ligne estimé que ;

La volonté de sécuriser et de pacifier les entités soumises aux actes terroristes des ADF/MTM, se traduisent trop souvent par une réponse militaire des Etats ou des groupes engagés dans un conflit. Une paix imposée manu militari n’efface pas pour autant les rancœurs et les haines des populations impliquées dans les conflits

Qui sont souvent les premières à en pâtir. La nécessité d’installer une paix constructive, en y intégrant les populations locales, est indispensable pour éviter de nouveaux affrontements.

Pour lui, si la paix peut se construire par voies multiples, l’éducation à la paix est considérée comme un instrument fondamental de la pacification d’un territoire.

Elle a pour but de prévenir les nouveaux conflits dans les zones sensibles, en s’attaquant à leur racines par le dialogue et la négociation entre les individus, les groupes et les Etats.

« La culture de la paix ne peut s’établir durablement que lorsque les conditions suivantes sont réunies : un développement économique durable, le respect de tous les droits de l’homme, l’égalité femmes/hommes, la participation démocratique, le développement de la tolérance et de la solidarité », a indiqué Adolphe Muteba activiste des droits humains.

Au finish, la paix est pourtant largement considérée comme un idéal.

PAUL ZAÏDI

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