En période de guerre, les engins explosifs sont souvent installés pour être utilisés envue d’une destruction massive. C’est un constat fait par certaines organisations de droits humains.
A l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation aux problèmes de mines et assistance à la lutte anti-mines célébrée le 04 avril de chaque année, Marion Ngavho Kambale, coordonateur national de la Synergie de Lutte anti-mine « SYLAM », a fait savoir que dans la province du Nord-Kivu, nottament dans la partie de Béni, Kamango et Bulese, les enquêtes ont prouvé ce terrain est devenu trop dangereux car ayant plusieurs mines non explosées.
Il parle également de la présence des mines et munitions de guerres dans les zones sous affrontements en territoires de Masisi, Béni et Rutshuru qui méritent d’être déminées. C’est pourquoi la Sylam et toutes les autres organisations anti mines mènent un plaidoyer et une série de sensibilisation de points focaux communautaires pour le déminage direct et l’assistance aux victimes.
Il invite la population à la vigilance et à la dénonciation lors de la perception d’un objet explosif car il y a un système chargé d’apporter une assistance.
Notons que cette journée a été célébrée sous le thème “mine action cannot wait”il faut une urgence quand il y a les mines.
Esther Buingo
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