Kidnapping des civils répété à Bambu : La société civile s’interroge sur une éventuelle défection des militaires basés dans cette zone

Posted on

Des voix s’élèvent déjà après la tuerie à Petsi de près de 17 personnes prises en otage par les éléments de la milice Coopérative pour le Développement du Congo CODECO à Bambu, dans le secteur de Walendu Djatsi.

La société civile coordination provinciale de l’Ituri qui regrette que pareil cas se commette au même endroit pourtant proche d’un régiment des militaires FARDC, s’interroge sur une éventuelle défection.

Pour Dieudonné Lossa, son numéro 1, que tous les soldats basés à Bambu soient déférés devant la justice pour expliquer la répétition de mêmes crimes dans une zone sous leur gestion en commandement.

 » On ne sait pas comprendre pourquoi Bambu est devenu un village où on doit kidnapper les gens. Trois fois, le kidnapping et voilà pour cette fois-ci tous les otages sont massacrés. Il y a lieu de se poser si ces éléments de FARDC continuent à être loyalistes ou soit ils ont fait la défection dans la CODECO  » pense Dieudonné Lossa, coordonnateur de cette structure citoyenne.

 » Nous croyons que si ce n’est pas le cas, l’état Congolais doit les déférer devant la justice pour qu’ils expliquent pourquoi ces genres des choses se répètent dans cette zone. Au contraire les radier de l’armée parce qu’on ne sent pas leur importance  » renchérit notre source.

L’un des chauffeurs qui avait précédé ces civils massacrés le même samedi 25 mars, annonce que sur les 20 personnes en bord de ces véhicules, seules 3 restent vivantes et serviront des chauffeurs de ces miliciens de la CODECO dans la brousse, selon leurs sources.

 » Ce qui sont sauvés sont le chauffeur du véhicule Man et son aide chauffeur que les miliciens ont nommé comme leurs chauffeurs. Il y a aussi un civil qui était dans le Man qui n’est pas tué mais le reste sont tués. Dans le Man, il y avait 14 personnes, WD 7 personnes et voiture 2 personnes  » témoigne ce chauffeur sous couvert d’anonymat.

Plusieurs tentatives pour entrer en contact avec l’armée incriminée, pour non réaction à ces actes barbares de la CODECO au même endroit proche d’un régiment, n’ont pas abouti. Le porte parole de ce service de sécurité n’a pas été joignable.

Nickson Manzekele depuis Bunia

  • Share

0 Comments

Leave a comment