Présent au pays colonisé par la Belgique depuis la soirée du vendredi 3 mars dernier, le président Français Emmanuel Macron s’est exprimé sans complaisance au cours d’un point de presse conjoint qui a eu lieu le samedi 4 mars 2022, au palais de la nation à Kinshasa.
En effet, l’aspect de la vitalité sécuritaire de la République Démocratique du Congo n’a pas été épargné, le premier citoyen français a mis en évidence d’observation thématique, la sensibilité souveraine au regard des agresseurs constitués majoritairement par les pays voisins.
Au cours de son allocution diplomatique Emmanuel Macron a extériorisé ses impressions sur l’inefficacité des tenants de la parcelle du pouvoir public en RD Congo, d’avoir été « incapables » depuis 1994, de restaurer la souveraineté du pays sur le plan militaire, sécuritaire et administratif avant d’attribuer à la France une responsabilité inviolable conformément à la constitution de ce pays indépendant.
« Depuis 1994, ce n’est pas la faute de la France et pardon de le dire dans des termes aussi crus vous n’avez pas été capable de restaurer la souveraineté de votre pays. Ni militaire ni sécuritaire ni administrative de votre pays. C’est aussi une réalité. Il ne faut pas chercher des coupables à l’extérieur », a-t-il martelé.
Toutefois, Emanuel Macron a révélé ses intentions axées sur un partage linguistique véridique soit l’apanage des acteurs politiques dans la région des grands lacs, dans la perspective de booster le processus de la pacification tant souhaitée par le commun des mortels.
Au sujet de l’actuelle instabilité sécuritaire dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo, le Président Emmanuel Macron a insisté sur le caractère impératif mise au profit de la restauration d’un Etat régalien.
« Pour ce qui est du M23 et des sanctions, aujourd’hui la région assume ses responsabilités en mettant un plan de pacification qui est à ses premiers pas. Nous sommes d’accord pour appliquer ce plan, il est une opportunité de régler tous les sujets ».
Toutefois, le président Emmanuel Macron a avoué que : « ceux qui feront obstacle à ce plan savent à quoi ils s’exposent, y compris à des sanctions ». Ces propos sont diversement commentés dans les États-majors de la classe politique congolaise. Certains observateurs debouts apprécient le franc-parler du premier citoyen français face à l’hypocrisie et les lamentations chroniques des acteurs politiques congolais, concernant les questions liées à la sécurité nationale.
PAUL ZAÏDI
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