Kasaï Central : L’ONG FMMDI lancé les activités du réseau de femmes africaines, ministres, et parlementaires à Kananga

L’organisation non gouvernementale Femme Main dans la Main pour le Développement Intégral FMMDI a lancé les activités de la structure dénommée « Réseau de Femmes Africaines, Ministres et parlementaires RAFEM à Kananga dans le Kasaï Central. C’était dans un atelier de formation regroupant des ministres et députées en fonction et honoraires de cette partie de la RDC en partenariat avec UNFPA et la division du genre avec l’appui financier de la banque mondiale via le projet PERSE.

Durant deux jours, elles réfléchiront sur les différents mécanismes pouvant aider au dynamisme du REFAM. Dans son allocution devant ses paires, Madame Nathalie Kambala Luse directrice pays de FMMDI a démontrée certains problèmes qui guettent la femme et fille du grand Kasaï. Ainsi elle les invite à l’acidité et à la promotion de leurs droits.

« Comme nous venons de le dire, le résumé de notre rencontre d’aujourd’hui est d’assister au lancement officiel de ce réseau et pour atteindre les résultats, il vous appartient de regarder ensemble à la même direction afin de porter haut le flambeau de la femme de la région du Kasaï. Nous avons besoin de vos voix, vous qui avez travaillées pour cette nation, nous avons besoin de vos plaidoyers. Espace Kasaï a beaucoup de problèmes qui touchent la femme, sur le plan promotionnel, sur le plan politique, sur le plan environnemental, sur le plan culturel, sur tous les plans vous êtes sans ignorées et vous palpez du doigt les diverses réalités. Voilà aujourd’hui le cadre qui vous est ouvert pour échanger. Ce ne pas seulement le Kasaï Central, que doit se tenir régulièrement des échangent mais c’est juste le lancement aujourd’hui et au mois de janvier il y aura une autre rencontre à l’endroit que vous-même aller choisir,» a déclarée Nathalie Kambala.

Les femmes du grand Kasaï doivent dans l’élaboration de leurs plaidoyers amener les gouvernements provinciaux à introduire les programmes gouvernementaux des questions relatives à la population et au développement. Ainsi s’est exprimée la représentante nationale du réseau de femmes africaines, ministres et parlementaires présente à la cérémonie.

« Vous savez que ça soit au niveau national ou provincial, des questions qui concernent souvent la population ne préoccupent pas les politiques en particulier les hommes.Eux ils ont d’autres thématiques mais ces thématiques-là doivent nous intéresser nous les femmes. Nous devons nous battre pour que ces thématiques-là soient pris en charge, que de ressources soient trouvées et affectées à ces thématiques là, vous comprenez que, ici je fais bien allusion aux violences sexuelles et celles basées sur le genre. Ne vous fatiguez pas mes chères mamans, ne vous fatiguez jamais et ne baissez jamais les bras. Plus vous répétez, plus ils finiront par inculquer votre idée dans ce qu’ils sont en train de faire, » a-t-elle renchérit.

A l’issue des assises qui vont durer deux jours, des participantes adopteront des recommandations fortes qui permettront de mettre en place un plaidoyer basé sur le défi en matière de la santé maternelle, planning familial, violences basées sur le genre, exploitation et abus sexuel.

Alexis Mulumba