Nord-Kivu : 15 civils libérés par la justice militaire à Beni après être interpelés dans un bouclage à Butembo

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D’un bout à l’autre des zones opérationnelles, les activistes des droits humains catégoriquement impliqués dans la recherche de la paix, s’investissent d’avantage dans la pérennisation du mariage civilo-militaire tout en étouffant les germes de dislocations, dans la perspective de contribuer aux efforts de guerre dans les régions sensiblement affectés par les conflits armés orchestrés par les détenteurs illégaux d’armes des diverses origines.

C’est dans ce cadre que, plus des 15 civils habitants de la ville commerciale de Butembo ont été libérés par la justice militaire garnison de Beni, précisément dans le dossier que suivait Me Élie Vaghumawa surnommé « Avocat du peuple alias Mwanasheriya ».

Dans les coulisses de cette actualité à la une pour ce week-end il se révèle que, soucieux de la situation de sa circonscription électorale et la sécurité de celle ci, le député national Crispin Mbindule n’a pas hésité à engagé un Cabinet d’avocat en vue de suivre le dossier des personnes arrêtées à Butembo et transférées en ville cosmopolite de Beni à la suite de l’opération de bouclage au lendemain des échauffourées entre les forces de l’ordre et de défense avec certains individus mal intentionnés.

Contacté quant à ce, Me Élie Vaghumawa qui suivait ce dossier a dit ce qui suit :

« s’il fallait que je m’exprime je dirai simplement que, ceux qui sont immaculés et dont j’ai eu l’honneur d’assister ont été libérés après l’instruction impartiales des services de renseignement qui suivent ce dossier. J’ai toujours considéré le métier d’avocat comme une collaboration à la justice et c’est ce que j’ai fait…

Pour ce qui se passe à Butembo, mon grand père me disait qu’on ne jete pas tout le maïs à cause d’une graine qui a pris la boue. Pour dire que, la faute d’une personne (militaire ou civile) ne dois pas être imputé au groupe humain ou corps auquel elle appartient car la responsabilité pénale est strictement individuelle. les Cours et tribunaux sont là quant ce ».

À lui d’ajouter que, nous ne devons pas perdre les valeurs qui font de nous une nation, un peuple qui n’a qu’une seule armée. mon grand père disait que l’on ne prépare pas les haricots avec le seul bâton qui vous a servie de tuer le serpent dans le désert pendant que vous y êtes encore. Nous sommes encore en guerre ne tuons pas ceux qui combattent l’ennemi de la République mais encourageons les ».

Entre-temps, l’autorité urbaine insiste sur le renforcement des relations sincères entres ses administrés et ses services chargés d’assurer la protection de l’intégrité territoriale et la sauvegarde de la souveraineté nationale.

PAUL ZAÏDI

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