La période d’enregistrement des déplacés de guerre hébergés à Kasindi par les enquêteurs des organisations non gouvernementales, a été émaillée par les irrégularités constatées par les personnes vulnérables ciblées.
Selon le témoignage de ces derniers, les enquêteurs de cette panoplie des structures humanitaires exigeaient entre 10 et 5 dollars américains, pour obtenir la faveur d’être enregistrer comme déplacé de guerre.
Une situation qui a fauché le processus d’identification des vrais déplacés de guerres, tout simplement parce qu’ils n’avaient rien dans les poches en terme d’argent.
« Nous sommes en détresse permanente du fait que, ceux qui ne sont pas réellement déplacés de guerre sont enregistrés par certains enquêteurs à contrepartie de l’argent… Que les autorités nous viennent au secours, comme est-ce que pour obtenir une aide humanitaire, devons nous payer alors que nous n’avons absolument rien étant les véritables déplacés de guerres » s’est interrogé l’une des déplacés de guerre qui s’est exprimé à lesvolcansnews.net .
Nos efforts pour obtenir la version de faits des ONG humanitaire dont Caire et Caritas, se sont soldés par un résultat contraire à nos ambitions professionnelles. Cependant, le droit de réponse est en tous cas disponible en guise de fixer finalement l’opinion publique.
Ces enregistrements permettront de distribuer de l’aide alimentaire et parfois
non alimentaire, à savoir des couvertures, des ustensiles de
cuisine, des matelas, des jerricans, des moustiquaires et des
tablettes de purification de l’eau, dont les
déplacés auront besoin lorsqu’ils rentreront
dans leurs lieux d’origine.
PAUL ZAÏDI
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