Nord-Kivu : La société civile qualifie d’un « échec » l’état de siège dans les provinces concernées

Les accusations portées sur la responsabilité de matérialiser le processus de paix et de stabilité de la sécurité au quotidien, sont à l’une dans les salons politiques, militaires et citoyens.

D’emblée, le cercle restreint de l’exécutif provincial pense que, les forces vives sont en marionnettes des influences caractéristiques des acteurs politiques.

« La société civile qui critique l’état de siège est manipulée par les politiciens », une hypothèse soutenue par le général Sylvain Ekenge porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu le Lieutenant-Général Constant Ndima Kongba, lors d’une interview exclusive accordée à radio France Internationale (RFI), le mercredi 12 octobre dernier.

En réaction, le premier vice-président de la société civile forces vives du Nord-Kivu Edgard Mateso a aucours d’un point de presse tenu l’après-midi de ce jeudi 13 octobre 2022 en ville de Butembo, estime qu’il s’agit là, d’un aveux d’echec.

Pour cet acteur de la société civile, l’état de siège est visiblement un échec sur l’état sécuritaire de cette partie orientale longuement soumise aux atrocités commises par les groupes armés locaux et étrangers.

À l’en croire, le porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu n’a qu’à prouver le contraire par des indicateurs objectivement vérifiables sur terrain.

« Bunagana et environs occupés, population massacrée par ADF/MTM, les miliciens mai mai toujours actifs, tueries et ramassage des bombes par-ci par-là…

Nous n’avons plus peur de le dire, l’état de siège a échoué » a-t-il indiqué.

PAUL ZAÏDI