Comme à l’accoutumée, les sessions parlementaires font preuve d’énormes contrôles systématiques des actions ministérielles du pays et par conséquent, les warriors du gouvernement Sama Lukonde sont soumis de manière scrupuleuse aux exercices démocratique de redevabilité devant la représentation nationale.
C’est dans ce cadre que, le député national Eliezer Ntambwe a adressé mercredi 12 octobre 2022 au bureau de l’Assemblée nationale, une question orale avec débat au vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Pene Apala, concernant les relations de la RD Congo avec la République Populaire de Chine.
Selon cet élu du peuple ça fait exactement trois ans depuis que, la Chine a fermé les frontières à la RDC. Les citoyens congolais n’ont pas droit d’aller en Chine, alors que le Chinois se permettent d’entrer librement en RDC, comme ils veulent, quand ils veulent…
Ces derniers se permettent tout : être dans les minerais, vendre tout. Ils sont libres de tout mouvement en RDC, mais les congolais n’on pas la même liberté chez eux. « Nous avons donc estimé, par réciprocité, il fallait que le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères puisse nous donner des éléments clairs de nos relations », a-t-il indiqué à la presse kinoise.
Et d’ajouter ; « Parce qu’on ne peut pas comprendre que plus de trois ans, nous n’avons pas accès en Chine, mais eux ils viennent librement chez nous. La raison avancée était la COVID-19 qui est venue de la Chine », a conclut le député national Ntambwe.
À l’en croire, cette problématique est d’intérêt national, surtout quand on sait qu’aujourd’hui beaucoup de compatriotes malades et opérateurs économiques sont mis dans l’impossibilité d’exercer leurs activités commerciales ou de se faire soigner.
PAUL ZAÏDI
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