Une forte présence militaire des troupes des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) s’observe à Bunagana, localité frontalière avec l’Ouganda. C’est pour tenter de contraindre des hommes armés inconnus qui, depuis 23h dans la nuit de dimanche à ce lundi, contrôlent 4 collines du Groupement Jomba en territoire de Rutshuru. C’est notamment les collines de Chanzu, Runyonyi, Kinyangurube et celle de Ndiza.
D’après plusieurs sources de la société civile locale, jusqu’à 11h00 de ce lundi 8 novembre 2021, la situation est toujours confuse en groupement de la chefferie de Bwisha au Nord-Kivu.
Selon toujours nos sources, les services de sécurité qui ont été déjà activés s’accrochent à ce ennemis de la paix qui seraient des « M23 » selon plusieurs sources et depuis tôt le matin de ce lundi 8 novembre, des tirs nourris à l’arme lourde et légère y sont entendus, provoquant ainsi un déplacement massif des habitants qui fuient vers d’autres localités et villages environnants pour sauver leurs peaux. D’autres, rencherissent-elles, prennent la direction de Bunagana pour traverser vers L’Ouganda voisin.
Et pour épargner toute confusion entre l’ennemi et les populations civiles, des sources civiles jointes par nos confrères de Tazama RDC indiquent qu’à la suite de cette situation, les autorités ont décidé la fermeture momentanée de la barrière de Bunagana. Elles ont aussi décider suspendre momentanément tout trafic routier sur la Nationale numéro 2, ce qui a conduit les véhicules et voyageurs qui étaient en partance pour Butembo et Rutshuru de faire demi tour vers Goma.
Pendant ce temps, aucun bilan de ces tirs n’est toujours pas livré ni par les autorités locales ni par la société civile que nous avons essayé de rejoindre, mais jusqu’à présent c’est une panique qui règne dans le chef des populations de ces agglomérations où toutes les activités restent paralysées ce lundi 08 novembre.
Contacté lesvolcansnews.net, le porte-parole de l’opération Sukola 2, le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko, promet une communication sur la situation dans les heures qui suivent.
Dossier donc à suivre
Victoire Muliwavyo
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