Crimes contre les journalistes : JDH dénonce une paralysie du travail des journalistes congolais

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Le monde s’est arrêté ce 2 novembre sur la journée de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes. La journée donne lieu à des réflexions et des dénonciations en rapport avec les conditions difficiles de travail des journalistes dans le monde.

En mémoire au double assassinat de nos confrères de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, au Mali, c’était il y’a 8 ans, l’ONU a institué la journée du 2 novembre.

Au Congo-Kinshasa, la situation reste loin d’être reluisante pour les journalistes. JED (Journalistes en danger) parle d’ailleurs de mauvais temps pour la presse, afin d’interpeller les autorités.

Journaliste pour les droits humains (JDH) se range derrière la position de JED pour dénoncer une situation qui paralyse le travail des journalistes congolais, pour reprendre ses propres termes.

JDH lie l’aggravation des conditions de travail des journalistes en RDC à la pression que l’opposition exerce sur le pouvoir en vue des élections en 2023, le régime spécial d’État de siège dans l’Est et la pandémie de Covid-19. Il s’agit d’un contexte qui ne met pas les journalistes à l’abri des intimidations et des menaces, à en croire un communiqué de l’organisation.

La JDH encourage donc les autorités congolaises à protéger les journalistes à travers la dépénalisation de délits de presse. Elles doivent aussi doter la RDC d’une loi d’accès à l’information et mettre fin à l’impunité des crimes que subissent les journalistes en RDC.

L’organisation invite aussi les journalistes, dans un élan de professionnalisme, à respecter leur code d’éthique et déontologie ainsi que les lois du pays.

Au moins 110 cas d’attaques diverses contre les journalistes et les médias ont été enregistrés en 2021, en RDC. 51% de ces cas touchent à la sécurité physique des journalistes, selon le rapport annuel de JED.

Frédéric Feruzi

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