Probable création d’une nouvelle coalition des groupes armés à Walikale : « Dans le cas où cette coalition des groupes armés et alliés serait constituée, le territoire de Walikale connaitra, certes, une instabilité sans précédent »(Hon Prince Kihangi)

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Dans un communiqué rendu public samedi, 17 avril 2021 à Goma, le député provincial Prince Kihangi alerte sur une coalition des groupes armés locaux et alliés en gestation dans le territoire de Walikale.
 
Dans ce communiqué, l’élu de Walikale précise que c’est depuis le début du mois de mars 2021 que des réunions des états-majors des groupes armés se tiennent dans ce territoire. 

« La tendance de ces groupes armés serait de constituer une coalition des groupes armés locaux et alliés dont la base arrière serait installée dans l’une des localités du Territoire de Walikale, » peut-on lire dans ce communiqué.
 
« L’idée n’étant pas saluée par certains groupes armés locaux qui ont adhéré au processus de paix et qui n’attendent que l’effectivité du programme de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion Communautaire (DDRC), la tension est très vive et tendue. Le risque d’affrontement entre les partisans de la coalition et ceux qui s’y opposent devient évident. Les populations civiles craignent pour leur sécurité dans nombreux villages des groupements KISIMBA, IKOBO, USALA, IHANA, UTUNDA, WALOWA-LUANDA et LUBERIKE, » précise ce document.
 
Le député provincial Prince Kihangi prévient que dans le cas où cette coalition des groupes armés et alliés serait constituée, le territoire de Walikale connaitra, certes, une instabilité sans précédent.

« On assistera à des déplacements massifs des populations, des violations massives des droits humains, viols, vols et pillages des biens des citoyens, des massacres à grande échelle ainsi que l’arrêt des activités socio-économiques et scolaires dans nombreux milieux, » indique-t-il.
 
Pour prevenir le pire, l’honorable Prince Kihangi appelle les Forces Armées de la République à redoubler de vigilance en se déployant en nombre suffisant dans les entités citées pour stopper cette mauvaise tentative. A la MONUSCO d’améliorer son approche d’intervention et à renforcer sa politique de protection des populations civiles dans les entités concernées.

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