
Le centre de négoce de Komanda, situé à 73 km du chef-lieu du territoire d’Irumu dans la province de l’Ituri, a été la cible d’un massacre effroyable dans la nuit du samedi à dimanche.
Selon un communiqué officiel du porte-parole du secteur opérationnel des Forces armées de la RDC (FARDC) en Ituri, 39 civils ont été sauvagement tués par des éléments présumés du groupe terroriste ADF/MTM.
« Poursuivis en profondeur et traqués en permanence par les Forces armées de la République Démocratique du Congo et l’Uganda People’s Defence Force (UPDF) dans les territoires d’Irumu et Mambasa, ces terroristes ont choisi de se venger sur de paisibles populations sans défense en vue de répandre la terreur et de détourner l’opération conjointe de ses objectifs », indique le document officiel parvenu à la presse dans la soirée du dimanche 27 juillet.
L’armée congolaise qualifie cette attaque barbare de “représailles désespérées”, consécutives à l’intensification des opérations militaires conjointes FARDC-UPDF contre les bastions des ADF. Ces rebelles, affiliés à l’organisation État islamique selon plusieurs rapports, auraient été acculés dans leurs derniers retranchements, les poussant à commettre l’irréparable contre les civils.
Selon le dernier bilan communiqué par les autorités locales, 32 des victimes faisaient partie d’un mouvement catholique, tandis que 7 autres personnes ont été tuées dans les quartiers périphériques de Komanda.
Dans son communiqué, l’armée exprime sa compassion :
« Les Forces armées de la République Démocratique du Congo présentent leurs condoléances aux familles éprouvées et rassurent la population de leur détermination à traquer sans relâche ces hors-la-loi jusque dans leur dernier retranchement. »
Les FARDC ont par ailleurs lancé un appel à la vigilance et à la collaboration citoyenne, exhortant la population à signaler toute présence suspecte aux forces de défense et de sécurité. « Nous appelons également à la solidarité et au soutien mutuel en ces moments critiques et douloureux », précise le porte-parole.
Le territoire d’Irumu reste l’un des plus touchés par les exactions des ADF dans la région. Malgré les efforts conjoints des armées congolaise et ougandaise, les attaques contre les civils persistent, révélant une stratégie de terreur visant à saper les avancées militaires sur le terrain.
Une enquête a été ouverte, et les opérations se poursuivent pour retrouver les auteurs de cette tuerie, a conclu l’armée.
la rédaction









