Pour la société civile, la guerre de la CRP ouvre le boulevard à la « violation massive de droit international humanitaire »

Recrudescence des hostilités en territoire de Djugu précisément dans les localités Lopa, Nizi et Iga Barrière, la société civile de l’Ituri joue au sapeur pompier et préconise le dialogue entre les parties en conflit.

Sans prendre partie de qui que ce soit, pour ces forces vives, l’avènement CRP contre l’état congolais ouvre le boulevard à la violation massive de droit international humanitaire à tous les niveaux.

« La société civile condamne les attaques engagées par la CRP contre l’état congolais qui ouvre le boulevard à la violation massive de droit international humanitaire en province de l’Ituri. La société civile appelle tous les groupes armés et la CRP à baisser les armes et à s’investir dans la recherche de la paix par la voix de dialogue », a dit son coordonnateur provincial dans des propos recueillis par Lesvolcansnews.net.

Dans une déclaration lue devant la presse ce jeudi 24 juillet 2025, Dieudonné Lossa son coordonnateur provincial condamne aussi le comportement de certains militaires qui se sont livrés au pillage de biens de la population civile à Lopa le 21 juillet lors de l’irruption de la CODECO prétendant être à la recherche des miliciens CRP.

« Elle condamne au même titre les miliciens de CODECO qui sont tombés dans le crime contre l’humanité alors qu’ils venaient à peine de signer un acte de cessation des hostilités au dialogue d’Aru 2. Elle condamne aussi le comportement de certains éléments FARDC qui se sont compromis en pillant les biens de la population alors qu’ils ont reçu le mandat de la protéger », poursuit Lossa.

Les Forces Vives, sans passer par le dos de cuillère, interpellent l’état de siège sur sa responsabilité et demandent aux autorités militaires d’éviter de coller le problème sécuritaire à des communautés de Djugu.

Depuis le lundi 21 juillet dernier, le territoire de Djugu est mouvementé sur le plan sécuritaire. D’un côté, CRP s’attaque aux Forces de l’ordre et de l’autre côté, c’est la CODECO pourtant meurtrière, qui veut combattre contre la CRP malheureusement avec des dégâts collatéraux sur la population. À Nizi, par exemple, 17 civils tués lundi dernier par la CODECO avaient été inhumés un jour plus tard soit le mardi 22 juillet.

Rédaction