Bukavu : se disputant pour un homme, une fille perd son œil dans une altercation avec son adversaire


Une scène mêlant jalousie, amour et violence s’est passé dans la ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, ce samedi. Une jeune fille, identifiée par certains comme Joëlla et par d’autres comme Stephie, aurait perdu un œil après une altercation d’une extrême violence liée à un différend sentimental.



Les réseaux sociaux, particulièrement sur Facebook et X (ex-Twitter), ont été inondés de réactions et d’indignation dès la matinée.

Les images de la victime, choquantes et virales, ont ravivé le débat sur la jalousie amoureuse et la montée inquiétante de la violence entre jeunes femmes dans la région.

« Notre sœur Joella vient de perdre un œil dans un dossier apparemment lié à l’infidélité. Sa présumée rivale l’aurait arraché un œil à Bukavu après l’avoir soupçonnée d’être en concubinage avec son mari. Les images sont horribles. Non à liinfidélité ! Non à la violence ! », a écrit un internaute visiblement bouleversé.

Selon plusieurs témoignages non encore officiellement confirmés, l’agression aurait eu lieu dans le quartier de Kadutu ou aux abords du centre-ville. La présumée agresseuse, animée par un soupçon d’infidélité, aurait confronté Joëlla dans un cadre privé avant que la situation ne dégénère violemment. L’un des témoins sur place parle d’un objet tranchant utilisé lors de la bagarre, ce qui aurait entraîné la perte de l’œil de la victime.

« Je connais cette fille comme une personne calme et accueillante. Bukavu pourquoi être si mauvais à l’encontre de Joëlla ? Je comprends que c’est sa beauté qui vient de l’amener au purgatoire. Force à toi et que justice soit faite », a déclaré une autre internaute, touchée par le sort de la victime.

Si certains internautes dénoncent avec véhémence la violence de l’agression, d’autres la tournent en dérision, illustrant la polarisation de l’opinion publique sur les réseaux :

“T’inquiète, elle portera désormais des lunettes.” a commenté un utilisateur sur une page très suivie, suscitant à la fois le rire et l’indignation.

Pour l’instant, les autorités n’ont pas encore publié de communiqué officiel à ce sujet. Une enquête serait en cours, selon une source proche du parquet de Bukavu, pour établir les responsabilités et comprendre les vraies circonstances de ce drame.

La communauté locale, quant à elle, reste en émoi face à cette histoire tragique. Entre douleur, moqueries et indignation, une chose est sûre : cette affaire, aussi sensible que choquante, soulève des questions sur la gestion des conflits amoureux chez les jeunes, le rôle des réseaux sociaux dans la propagation d’informations non vérifiées, et surtout, l’urgence de sensibiliser contre la violence basée sur le genre et les rivalités sentimentales.

Rédaction