Dans une déclaration publiée ce dimanche 29 juin sur le réseau social X (anciennement Twitter), l’opposant congolais Moïse Katumbi a salué la signature de l’accord de paix entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, récemment conclu à Washington, sous la médiation de l’ex-président américain Donald Trump.
« Je salue le président Donald Trump dont les efforts de médiation ont permis la signature, à Washington, de l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda. Cet accord ouvre enfin une lueur d’espoir pour l’Est de notre pays, longtemps meurtri », a écrit Katumbi.
Longtemps engagé pour une résolution pacifique du conflit dans l’Est de la RDC, l’ancien gouverneur du Katanga a saisi cette occasion pour réaffirmer ses convictions : seule la justice, le dialogue et la bonne gouvernance peuvent garantir une paix durable. Il a vivement dénoncé la logique de guerre qui, selon lui, a trop souvent servi d’outil politique au pouvoir en place.
« Cette guerre a par ailleurs trop servi de prétexte au régime pour museler l’opinion, persécuter les journalistes, l’opposition, procéder à des arrestations arbitraires et illégales. Que la fin de cette guerre nous ramène également un État démocratique », a-t-il insisté.
Katumbi, qui s’exprime dans un contexte d’attente mêlée de prudence, a également mis en garde contre tout relâchement dans la mise en œuvre de l’accord. Pour lui, cet engagement diplomatique doit désormais se traduire en actions concrètes au bénéfice de la population congolaise, en particulier dans les zones longtemps abandonnées à l’insécurité.
« Désormais, il n’y a plus d’excuses pour ne pas répondre aux besoins fondamentaux de la population congolaise », a-t-il martelé, en évoquant l’urgence de relancer la création d’emplois, l’accès à la santé, à l’éducation, à l’eau potable, à l’électricité, et la réhabilitation des infrastructures.
Enfin, Moïse Katumbi a lancé un appel fort au dialogue et à la réconciliation nationale, plaidant pour un processus inclusif sous l’égide de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) et de l’ECC (Église du Christ au Congo), seules à même, selon lui, de restaurer la confiance et de bâtir une nation démocratique et unie.
L a Rédaction










