Ouverture ce jeudi 26 juin 2025, en ville de Bunia chef-lieu de la province de l’Ituri, d’un atelier de renforcement des capacités des avocats et membres de la société civile sur la lutte contre la traite des personnes et la justice transitionnelle.
Au total, 20 participants dont 8 femmes prennent part à ces assises organisées par le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’homme BCNUDH, qui vont durer deux jours soit jusqu’au 27 juin 2025.
La coordinatrice bureau terrain du BCNUDH/Ituri qui a donné le go de cet atelier a souligné que la lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes, aux enfants fera partie intégrante pour bien comprendre les notions sur le référencement et la prise en charge des personnes victimes de ces deux fléaux (traite des personnes et violences sexuelles).
« La traite des personnes est un domaine très important dans les violations des droits de l’homme. Donc il est indispensable que les acteurs de première ligne dans la lutte contre cette violation maîtrisent la loi qui incrimine la traite des personnes. C’est pour cela que nous, le BCNUDH, nous vous avions convié à participer à ces deux journées de formation et de partage d’expérience en vue de renforcer contre la traite des personnes, les violences sexuelles faites aux femmes, aux enfants et des notions sur la justice transitionnelle », a laissé Madame Astou Mbow, coordonnatrice du Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’homme au sein de la MONUSCO/Ituri.
Et pour quelle finalité et/ou attente ?
« J’exprime mon vœu ardent de voir qu’à l’issue de ces deux journées de réflexion, nous puissions aborder tous les aspects de la lutte contre la traite des personnes notamment le cadre normatif et juridique, des principaux instruments juridiques nationaux et internationaux, le mécanisme de référencement et de prise en charge des victimes de la traite des personnes,..., » a-t-elle ajouté dans des propos recueillis par Lesvolcansnews.net.
Présent à cette activité, le chargé d’étude et du département de la lutte contre la traite des personnes à la présidence de la République précise, à son tour, que le but visé ici est d’améliorer la capacité des participants sur la détection de ce phénomène puis faciliter aux victimes l’accès à la justice.
« Nous visons, en effet à travers cet atelier, d’améliorer la capacité de chaque participant à détecter des cas de traite des personnes, mais surtout à assurer l’accès à la justice pour toutes les victimes de ce crime et garantir la poursuite des trafiquants des êtres humains par le système judiciaire congolais avec le concours de toutes les organisations de la société civile ici présentes », argumente, pour sa part, Patrick Bosenge Mbanze.
Signalons que parmi les 20 participants issus des différentes structures, membres de la société civile et des avocats, l’on retrouve 8 femmes en réponse à la résolution 1325 qui consiste à promouvoir le genre mais également les faire participer dans les instances de prise de décisions.
Nickson Manzekele










