Khartoum accuse le Kenya de « promouvoir la division » au Soudan et de fournir des armes aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). Le ministère soudanais des Affaires étrangères affirme qu’à plusieurs reprises, des lots d’armes et de munitions étiquetés au Kenya ont été découverts depuis le début de la guerre en avril 2023. Ce n’est pas la première fois que Nairobi est accusé par Khartoum de soutenir les FSR, mais elle a toujours nié son implication.
Selon le ministère des Affaires étrangères, l’armée soudanaise « a découvert des armes et munitions étiquetées au Kenya dans les caches d’armes » des FSR à Khartoum après la reprise de la capitale.
Depuis février dernier, la tension s’est accrue davantage entre le Kenya et le Soudan, quand les paramilitaires ont annoncé à Nairobi leur prochaine formation d’un gouvernement rival.
Selon ce communiqué de Khartoum, les Kényans admettent désormais que les Émirats soutiennent les FSR et qu’ils le font pour s’emparer « des ressources naturelles et établir un point d’appui sur la mer Rouge ».
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a regretté plusieurs fois que « des puissances extérieures alimentent le feu » entre le chef de l’armée, Abdel Fattah al-Burhan et son ancien adjoint, le commandant des FSR, Mohamed Hamdane Daglo, dit Hemedti.
article Tiers