À son retour en Ituri, Luboya promet encore d’autres actions de développement comme à Kolwezi

Le gouverneur de la province de l’Ituri, sous état de siège depuis mai 2021, est rentré en ville de Bunia, siège des institutions provinciales, la soirée du vendredi 20 juin 2025. Ceci, après avoir pris part à la 12 ème conférence des gouverneurs de 26 provinces que compte la République Démocratique du Congo sous le haut patronage du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

À peine arrivé, après les honneurs militaires et la salutation des chefs coutumiers, l’autorité provinciale s’est adressée à la population qui était présente à l’aéroport pour l’écouter et l’accueillir. D’après le lieutenant général Luboya N’kashama Johnny, cette 12 ème conférence tenue à Kolwezi était plus axée sur la santé.

Ébloui par ce qu’il a vu comme développement dans cette province de Lualaba dirigée par Fifi Masuka, Luboya promet encore faire d’autres actions de développement pour concrétiser les directives reçues auprès du chef de l’État qui veut voir l’Ituri prospère.

« Quand je suis arrivé à Kolwezi, les habitants de là ont dit voilà l’homme qui fait comme nous sur le plan de développement et ils étaient contents. Et moi, je me suis dit qu’ils partent même vite plus que nous mais je leur ai dit que je rentre pour faire mieux qu’eux…», a promis le lieutenant général Luboya N’kashama Johnny dans un meeting populaire tenu sur place à l’aéroport.

La sécurité pas oubliée

Mission pour laquelle il a été envoyé en Ituri, Luboya s’adresse de nouveau aux groupes armés locaux. Pour lui, il faut que ceux-ci comprennent l’importance du développement et prennent conscience pour contribuer à l’émergence de cette province.

Cela passe, d’après le chef de l’exécutif provincial, par le dépôt des armes puis adhérer au programme de désarmement, démobilisation, réinsertion communautaire et stabilisation P-DDRCS, un projet mis en place par le Président de la République pour accueillir les ex-combattants dans la vie sociale pour les uns et dans l’armée pour d’autres qui veulent servir l’état sous le drapeau.

Faute de quoi, Luboya N’kashama Johnny rappelle à ses détracteurs : « Je ne partirai que lorsque la personne qui m’avait envoyé ici pourra me rappeler ».

Rédaction