L’histoire incroyable d’une jeune femme âgée d’une dizaine d’années et son bébé a émut le secteur de Ruwenzori dans la journée du lundi 2 Juin 2025. En effet, une mère a accouché d’un petit garçon dans les toilettes de la parcelle de ses parents biologiques à Kalemia en groupement Basongora près de l’agglomeration de Kasindi-Lubiriha.
Les secouristes sont parvenus à l’extraire d’un trou dont la superficie est évaluée approximativement à 10 centimètres carré. Le motif destiné à cette intention de s’en débarrasser de cette créature humaine est inavouable.
“Un bébé a été secouru par la grâce de Dieu et a miraculeusement survécu lundi ici au centre du village de Kalemia, ce sont des voisins qui ont entendu des cris de bébé provenant de la fosse septique”, a indiqué à lesvolcansnews.net M. Pheston Katsuva Président de la société civile forces vives de la place.
À la maternité, l’enfant a été réanimé in extremis. Cependant dans un premier temps, l’affaire de la présumée criminelle est saisie par les services de renseignements du comité local de sécurité de Kasindi.
“Le bébé de 2.5 Kg qui était toujours relié au placenta lorsqu’il a été découvert, était très pâle et cyanosé”, s’est ainsi exprimé avec pleine d’indignation l’une des sage-femmes de la structure médicale dans laquelle le nouveau-né et sa mère sont internés.
Pour établir la responsabilité pénale dans cette affaire, un dossier judiciaire est ouvert par le commissariat de la police nationale congolaise de Kasindi apprend-t-on des sources proches de cette structure citoyenne. Pendant ce temps, son compagnon est introuvable puisqu’il reste non identifié jusqu’à présent.
L’opinion locale estimé que, la femme incriminée n’avait jamais préparé la venue de bébé suite aux conditions de précarité dans lesquelles elle est forcément soumises par les réalités de son environnement du vécu quotidien. Ce fait n’est nullement nouveau dans cette partie frontalière avec l’Ouganda. Il y a de celà une année, un autre bébé avait été sauvé dans une condition similaire au quartier Kikemba.
PAUL ZAÏDI
