La RDC s’engage pour la paix mondiale : une candidature affirmée au Conseil de sécurité de l’ONU
La République démocratique du Congo (RDC) poursuit résolument son ascension diplomatique. À Addis-Abeba, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner, a officiellement présenté la candidature de la RDC pour un siège non permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies, pour la période 2026-2027.
Cette cérémonie solennelle, tenue au siège de l’Union africaine, a rassemblé des ambassadeurs accrédités, des chefs de missions diplomatiques et des partenaires internationaux de divers horizons. Un moment fort, à la fois stratégique et symbolique, qui réaffirme la volonté du pays de jouer un rôle central dans les affaires mondiales.
L’ambassadeur Jean-Pierre Ngandu, représentant permanent de la RDC auprès de l’Union africaine, a porté la voix de la ministre Wagner en livrant un message clair : la RDC est prête à s’investir pleinement pour la paix et la sécurité internationales. Une ambition qui s’aligne avec la vision du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, déterminé à inscrire son pays dans les dynamiques majeures de la gouvernance multilatérale.
Soutenue officiellement par l’Union africaine, la candidature congolaise repose sur sept piliers stratégiques :
- la consolidation de la paix dans la région des Grands Lacs,
- la réforme des opérations de maintien de la paix,
- la promotion et la défense des droits humains,
- la lutte contre le terrorisme,
- le soutien au développement durable,
- l’affirmation du multilatéralisme,
- et l’engagement pour une coopération sud-sud renforcée.
« La République démocratique du Congo ne demande pas un siège pour exister, mais pour agir », a insisté Thérèse Kayikwamba Wagner, dans un passage marquant de son allocution, relayée avec conviction par l’ambassadeur Ngandu.
Le passé de la RDC en matière de diplomatie onusienne donne du poids à cette candidature. Le pays a déjà siégé au Conseil de sécurité en tant que membre non permanent en 1982-1983 et a assumé la présidence du Conseil lors de la guerre du Golfe, entre 1990 et 1991. Autant de précédents qui témoignent de l’expérience et de la légitimité de Kinshasa dans les arènes multilatérales.
En visant le Conseil de sécurité, la RDC cherche à porter haut la voix de l’Afrique et à défendre une vision des relations internationales fondée sur l’équité, la solidarité et la paix durable.
la Rédaction