RDC : Kamerhe rassure les députés sur les initiatives de paix et réaffirme l’intangibilité de l’intégrité territoriale

Kamerhe rassure les députés sur les initiatives de paix et réaffirme l’intangibilité de l’intégrité territoriale.

Devant la plénière de l’Assemblée nationale ce mardi, le président de la chambre basse, Vital Kamerhe, a fait le compte-rendu de son récent entretien avec le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi.

Plusieurs sujets d’importance nationale ont été évoqués, avec un accent particulier sur les efforts diplomatiques en cours pour ramener la paix dans l’est de la République démocratique du Congo et préserver la souveraineté nationale.

Dans une déclaration ferme, Vital Kamerhe a tenu à rassurer les députés quant aux lignes rouges du gouvernement congolais :

« Aucun accord ne remettra en cause l’intégrité territoriale du pays ni ne bradera nos ressources naturelles », a-t-il martelé devant une salle attentive.

Il a également précisé que toute proposition issue des négociations en cours devra impérativement passer par un débat en plénière avant toute adoption officielle.

Trois grandes initiatives diplomatiques et politiques sont actuellement en cours dans le cadre du processus de paix :

  • Le processus de Doha, mené au Qatar, où la Première ministre Judith Suminwa représente la RDC face aux délégués du M23 ;
  • Les consultations internes dirigées par Olusegun Obasanjo, ancien président nigérian, en vue de renforcer le consensus politique autour de la paix ;
  • Une initiative diplomatique en cours à Washington, visant à formaliser un accord entre la RDC et le Rwanda, reposant sur une déclaration commune de principes.

Vital Kamerhe a souligné que ces négociations restent conditionnées à l’approbation du Parlement et que l’engagement de la RDC dans tout processus de paix se fera dans la transparence et le respect des intérêts fondamentaux de la nation.

L’état de siège une nouvelle fois prolongé

Par ailleurs, la séance du 21 mai a été marquée par l’adoption d’une nouvelle prorogation de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Cette mesure exceptionnelle, instaurée depuis mai 2021 pour faire face à l’insécurité chronique dans l’est du pays, a été reconduite après son adoption préalable par le Sénat.

La Rédaction