Djugu : Accusé de menace de mort à sa belle-famille, un militaire FARDC aux arrêts à Bule

 

Un militaire des Forces Armées de la République Démocratique du Congo FARDC est aux arrêts depuis la soirée du 19 mai 2025 dans la localité de Bule, chef-lieu de la chefferie de Bahema Badjere dans le territoire de Djugu, au nord de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.

 

Il est accusé d’avoir menacé à mort les membres de la famille de sa femme et autres entourages car sa femme serait partie de Fataki pour Bule sans pourtant le signaler de son déplacement.

Arrivé dans sa belle-famille, ce militaire aurait menacé de tirer sur tout ce qui bouge, c’est alors qu’une intervention de ses compagnons d’armes est venue pour le maîtriser jusqu’à présent.

« Il a d’abord menacé tout le monde du village puis sa belle-famille. Il a même voulu tirer sur les gens dans le village mais heureusement avec l’intervention des militaires FARDC de Bule, ils ont réussi à maitriser leur compagnon », regrette une source officielle ayant parlé sous couvert d’anonymat ce 20 mai 2025.

La société civile de Bahema Badjere indignée

D’après la société civile locale, cet acte n’est pas la première fois de la part de certains militaires incontrôlés FARDC. Une autre pratique que déplore cette structure citoyenne est le fait que certains éléments FARDC accuseraient des jeunes locaux de faire membres soit de la milice Zaïre soit de la CRP pourtant connus dans les milieux.

Le coordonnateur Désiré Malondra craint que cette accusation puisse jouer sur la collaboration civilo-militaire dans la zone.

« Nous constatons qu’il y a plusieurs provocations de ce genre par certains incontrôlés à l’égard de la jeunesse de Bule. Il y a des militaires qui sortent de leur camp et appellent les jeunes de la place comme des éléments Zaïre et CRP alors que ce sont des jeunes que ces militaires connaissent très bien. Nous voyons que cette série d’agissements risque de compromettre les relations avec l’armée qui, du reste, sont très importantes », craint cet activiste.

Information aussi confirmée par le chef de la chefferie de Bahema Badjere qui dit avoir laissé le dossier entre les mains de qui de droit pour la vraie justice et connaître les vraies circonstances de menace de mort de cet incontrôlé à sa belle-famille.

Rédaction