Un militaire des FARDC a lancé une grenade sur le bureau administratif de localité de Bakila Tenambo, au nord d’Oïcha, dans le territoire de Beni, ce samedi 17 mai 2025, causant la mort de deux civils et blessant cinq autres personnes, selon des sources administratives locales.
Face à cette situation, la bourgmestre d’Oïcha, madame Eugénie Kavira Mwenge, s’est rendue sur le lieu de l’incident ce dimanche 18 mai pour présenter les condoléances de l’autorité locale et rassurer la population.
« Nous sommes venus constater que deux de nos compatriotes sont morts et cinq autres blessées à la suite d’une grenade. Nous présentons nos condoléances au chef de la localité, M. Maeti Kikongo, au chef de secteur de Béni-Mbau, aux familles touchées et à toute la population. Nous appelons tout le monde au calme tout en rassurant que les services de sécurité sont mobilisés pour retrouver ce militaire fugitif qui a commis ce dégât afin de connaître ses motivations et le punir conformément à la loi », a déclaré Mme Kavira Mwenge.
Un calme précaire revenu grâce à la police
La situation, qui avait entraîné une vive agitation populaire autour du bureau administratif de Bakila Tenambo, est revenue à la normale vers midi, après l’intervention des forces de l’ordre. Des sources administratives indiquent que les documents importants ont été sécurisés malgré le début d’incendie provoqué par l’explosion.
Une attaque armée déjouée à Cantine
Toujours dans la région de Beni, une autre situation sécuritaire a été rapportée. Ce samedi 17 mai, dans les premières heures de la matinée, une attaque contre une position des FARDC a été déjouée dans le quartier Mavwe à Cantine, situé dans le groupement Baswagha-Madiwe, secteur de Beni-Mbau.
Selon les autorités coutumières locales, des hommes armés non identifiés ont tenté d’attaquer une position militaire, mais l’armée loyaliste a réussi à repousser l’assaut sans enregistrer de pertes du côté des forces régulières.
Cette succession d’incidents souligne la tension persistante dans cette zone de l’est de la République Démocratique du Congo, où la population reste exposée à des violences à répétition malgré les efforts des autorités.
La rédaction