La répression des exportations frauduleuses liées aux produits agricoles notamment, le cacao et le café accuse d’inombrables lacunes préoccupantes dans l’application des instructions contre l’impunité données par les autorités étatiques.
Ces produits exportés illégalement vers l’Ouganda le cacao et le café cultivés dans la région de Beni, sont commercialisés sur le marché mondial sous le label ougandais. Et du coup, le pays de Museveni en profitent les bénéfices planétaires.
L’étonnement du commun des mortels
Face à ce défi, la société civile forces vives de Basongora s’indigne et met en évidence plusieurs tractations majeures entraînées par quelques responsables des services de sécurité et de l’Office National des Produits Agricoles du Congo (ONAPAC). Un point de vue partagé largement par le fonctionnaire délégué du Gouverneur militaire du Nord-Kivu affecté à Kasindi, M. Kambale Sivavuhirwa Barthélémy qui a réitéré son appel à l’ordre et au patriotisme lors de sa parade hebdomadaire du lundi 12 Mai dernier.
“J’appelle les services concernés dans cet imbroglio règlementaire de revenir à la raison tout en sachant que, bientôt de sanctions exemplaires seront appliquées aux fautifs puisqu’un rapport est déjà transmis à ma hiérarchie de la ville de Beni, siège provisoires du gouvernorat de ce coin Est du pays”, c’est donc l’essentiel à retenir de son allocution devant ses administrés.
L’inquiétude citoyenne
Du côté de la société civile forces vives, le doute plane quant à ce qui concerne principalement, l’optimisation des recettes pour le compte du trésor public et l’estampillage des produits agricoles congolais, dans le dessein d’un contexte pas trop reluisant.
“La trafic illicite et la commercialisation des produits agricoles en provenance du territoire congolais sont à la une à travers plusieurs pistes poreuses parsemées le long des rivières Lubiriha et Thako entre la RDC et l’Ouganda dans les agglomérations de Kasindi-Lubiriha”….
“Plusieurs tenants de la parcelle du pouvoir public sont impliqués jusqu’à ce qu’il y a eu mort d’homme la semaine antérieure à cause d’une voiture qui roulait à vive allure transportant à son bord, une quantité considérable des cacaos”, peut-on retenir du récent monitoring de cet organisme sociétal sur la fraude des produits agricoles à la frontière congolo-ougandaise de Kasindi-Lubiriha.
Dans la foulée, les autorités politico-administratives et militaro-policières de l’état de siège continuent à tergiverser avec de simples mots, aucun mécanisme potentiel n’est nullement mise en place en vue de faire appliquer toute les dispositions nécessaires adoptés dans le cadre de contrecarrer le rythme graduel de la fraude des produits agricoles, facilitée par le transport impliquant les voitures et Taxi-motos.
La faiblesse des mesures gouvernementales
Ce n’est pourtant pas la première d’énonciation du genre, les opérations de riposte à la contrebande se heurtent à bien d’obstacles, notamment le trafic d’influence et l’imposition des quelques personnes qui se qualifient en fonction des électrons libres et intouchables.
La mise en éveil des parties impliquées dans le secteur des produits agricoles pérennes d’exportation n’est qu’une illusion, face à la fraude qui sévit fortement dans ce coin du grand Nord-Kivu, entraînant un manque à gagner énorme pour l’économie nationale.
PAUL ZAÏDI