Beni :  la société civile de Basongora vulgarise ses vertus cardinales

Étant l’expression de la conscience patriotique et la garentie de lutter pour la paix, les associations qui forment la société civile forces vives sous noyau du groupement Basongora (Beni territoire), ont pris part à la 1ère assemblée générale ordinaire de cette institution sociétale qui a eu lieu samedi 10 mai à église JSS-Lubiriha soit, 119 jours après le vote du comité dirigé par M. Mbema Bwana Ndeke Bin Irimangoma élu depuis le dimanche 12 janvier 2025.

Ce que doit être la société civile forces vives

Les groupes d’intérêts, d’idées, de cadres et de masses ont pris part à cette activité de redevabilité qui a été émaillée par des analyses approfondies du programme préalablement établi et un recyclage des leaders de cette structure citoyenne qui devraient s’imposer comme une classe de référence avant d’être une classe dirigeante.

“La société civile forces vives de Basongora doit être surtout, en ces temps graves de conflits, non seulement un oeil de dissuasion mais exercer une vigilance contre l’intolérance et la haine”, a exhorté M. Mbema Bwana Ndeke Bin Irimangoma Président de cette structure.

Pour cela, il faut d’abord faire une analyse du contexte, identifier les forces et les faiblesses ainsi que les menaces et les opportunités de la société civile forces vives, dans le but de chercher les moyens de transformer les faiblesses en forces et les menaces en opportunités.

L’interdépendance inévitable

De son côté M. Kambale Kalengya Profil, 1er Vice-président de la fédération des entreprises du Congo (FEC), centre de négoce de Kasindi a souligné que ; “Plusieurs stratégies peuvent être mises en œuvre, notamment en faisant recours à certaines personnalités du pouvoir, ceux qui ont évolué dans la société civile par exemple et qui seraient favorables à son action, pour en faire des alliés“.

Étant donné que, la société civile s’organise pour défendre les intérêts, droits et libertés de tous, surtout des plus faibles M. Lafontaine, Cadre de la plateforme des personnes vivant avec handicap a laissé entendre que ; “Nous devons comprendre que la société civile forces vives doit être la cheville ouvrière pour la recherche d’une citoyenneté libre et participative en prenant en compte surtout les difficultés de personnes vulnérables en vue de la recherche de solutions y afférentes”.

La diversité de l’action contextuelle

Sur la même note d’idée, M. Muhindo Amani Amidu a insisté sur le fait que, la société civile forces vives doit dépasser les clivages ethnico-politiques qui rongent le pays.

“La société civile forces vives doit vérifier constamment si elle fait la promotion de ses valeurs fondamentales. Elle doit avoir le culte de l’idéal pour défendre réellement les intérêts des citoyens et non des individus c’est par exemple, avec l’allure de l’impunité qui s’observe ici à la frontière congolo-ougandaise de Kasindi-Lubiriha où les tracasseries fiscales et administratives sont un refrain du vécu quotidien.”

La tranquillité dans le fonctionnement

Les différentes organisations membres de la société civile forces vives doivent améliorer leur façon de communiquer. Pour y parvenir, les participants à ce rendez-vous trimestriel ont décidé à l’unanimité de mettre en place un cadre de concertation de la société civile forces vives avec comme toile de fond la tolérance, la solidarité, l’engagement et l’indépendance.

La société civile forces doit préserver la cohésion sociale. C’était nécessaire de s’organiser de façon qu’une incompatibilité au niveau du leadership règne parmi nous, afin d’éviter ainsi la dispersion des énergies puisque nous devons résister à la corruption et au noyautage, ”  indiqué pour sa part M. Elie Ombeni Rapporteur Adjoint

Il convient de rappeler en outre que dans sa forme naturelle, la société civile forces vives sous noyau du groupement Basongora se caractérise par la pluralité des associations et des domaines d’intervention. Elle reste forte par l’expérience organisationnelle et elle est vouée aux difficultés d’insuffisance de moyens et absence quasi-totale des infrastructures bureautiques.

PAUL ZAÏDI