La vie se résumer à la simple survie d’au moins 5 489 menages représentant 38 828 individus ont été contraints de fuir leur foyer depuis l’épanouissement aggravé des éléments du mouvement politico-militaire AFC-M23 dans plusieurs entités des territoires de Lubero, Masisi, Beni, Nyiragongo et Rutshuru.
Ainsi que la ville de Goma et la province voisine de l’Ituri à partir du mois de février jusqu’à ce mois de Mai 2025, ces gens en situation d’extrême précarité font preuve de résilience dans le groupement Basongora en territoire de Beni au Nord-Kivu.
Dont la plupart sont hébergés dans les familles d’accueil de l’agglomération de Kasindi-Lubiriha à la frontière entre la RDC et l’Ouganda, et d’autres dans les villages de ; Kabarole, Kalemia/Kasoka, Kazanza, Muramba, Ighaviro et Kasindi-port.
La guerre meurtrière qui fait rage à l’Est de la République Démocratique du Congo continue d’affecter tous les aspects de la vie des populations, provoquant la destruction des habitations et plongeant les familles dans un état d’anxiété constant. Face à une telle tragédie M. Mumbere Kinkuzura Président du comité de déplacés de Kasindi plaide pour une aide d’urgence.
Pour la société civile forces vives sous noyau du groupement Basongora, la fragilité de la situation sécuritaire et le chao de l’allure humanitaire dans ce coin du secteur Ruwenzori nécessite au gouvernement congolais de se responsabiliser pour organiser une prise en charge adéquate de ces déplaces de guerre, aux ONG et personnes animées par une volonté caritative, d’intervenir dans la mesure du possible.
Pendant ce temps, le fonctionnaire délégué du Gouverneur militaire du Nord-Kivu affecté à Kasindi, M. Kambale Sivavuhirwa Barthélémy a lors de sa récente sortie médiatique devant la presse locale, affirmé sa détermination dans les plaidoyers auprès de sa hiérarchie en vue d’une réponse favorable à ce tableau sombre lié au nombre des congolais soumis à l’abandon forcés de leurs milieux d’origines suite à la déstabilisation de paix.
PAUL ZAÏDI
