Le cinquième jour du mois de mai est célébré mondialement au rythme annuel, comme la Journée Internationale de la Sage-femme. Dans l’agglomération frontalière de Kasindi-Lubiriha, les sages-femmes étaient dans la salle polyvalente de l’espace Makeo dans une réflexion approfondie sur le thème de l’année 2025 « Sages-femmes : indispensables dans chaque crise ».
« Nous appelons nos autorités politico-administratives d’intégrer les sages-femmes dans le plan de contingence et surtout pendant cette période tumultueuse sur le plan sécuritaire dans les provinces du Nord-Kivu, Ituri et Sud-Kivu pour l’accomplissement des facteurs de la responsabilité collective », a indiqué lors de son speech M. Kambale Mazenkele Mwanzo haut cadre de l’association des sages-femmes dans la zone de santé de Mutwanga.
Dans les airs de santé de Lubiriha, Kangahuka, La frontière et Kasanga les manque d’outils constitue un frein à l’épanouissement aux compétences des sages-femmes.
Toutefois, la prise en charge par le gouvernement central de la République Démocratique du Congo cause en tous cas, une vie de précarité puisque plusieurs parmi les sages-femmes sont des nouvelles unités et parmi ceux qui ont les matricules, certains touchent difficilement leurs salaires et primes de motivation.
Selon le rapport de l’ONG UNFPA, les décès et complications maternels et néonatals sont largement évitables. Le manque d’accès aux soins et la mauvaise qualité des soins contribuent considérablement aux conséquences néfastes.
Historiquement, c’est en 1990 au Japon, lors du Congrès de la Confédération internationale des sages-femmes (International Confederation of Midwives), que la Journée internationale des sages-femmes a été instituée. Elle a eu lieu pour la première fois le 5 mai 1991.
Chaque année, le 5 mai est une opportunité pour exprimer la solidarité existant entre les sages-femmes et les femmes dans le monde entier et pour sensibiliser la société aux thèmes de la santé reproductive. Pour les sages-femmes, c’est l’occasion de se manifester auprès du grand public, en attirant l’attention sur leur statut professionnel, leurs prestations et leurs préoccupations.
PAUL ZAÏDI
