Les cas sont multipliés dans la ville ces derniers temps, alimentant abondamment la chronique des faits divers et les pages nécrologiques. Durant 4 mois, la presse locale a relayé dans ses colonnes une vingtaine de cas d’empoisonnement criminel en milieux urbains.
Récemment, dans une sortie médiatique devenue virale dans la deuxième ville de la République Démocratique du Congo, l’homme politique et opérateur culturel Vital Nzunzu a dénoncé à ciel ouvert, le système lié aux empoisonnement criminels qui s’amplifie de plus en plus dans le paysage du richissime des quelques communes urbaines.
L’empoisonnement est un phénomène qui prend de l’ampleur à Lubumbashi. Selon les réseaux sociaux et les médias et également les différents messages des autorités politico-administratives, c’est l’œuvre d’une poignée de lushois qui ont décidé de s’attaquer à ceux qui ont réussi leur vie ou ceux dont le succès ne plaisent pas à tout le monde.
Le réseau des empoisonneurs n’est pas encore derrière le barreau cependant, dans l’opinion publique et dans les médias traditionnels plusieurs citoyens congolais dénoncent ce phénomène qui engendre des victimes au quotidien. Depuis le dernier trimestre de l’année passée jusqu’au deuxième trimestre de l’année en cours, des sources entrecoupées révèlent une série des cas déjà enregistrés.
Tenant compte de l’ampleur de ce phénomène, l’option de partager un repas en public ou en famille devient un sérieux problème. Dans les bistrots, bars et boîtes de nuit, certaines personnes décident d’effectuer tous le mouvement en ayant les plats soit les bouteilles en main.
Selon des sources concordantes, face à cette triste réalité, il est désormais difficile de partager un bouillon ou encore les brochettes d’agneau (Muchomo) réputées de Kamalondo, l’une des communes emblématiques de cette ville cuprifere et l’identité traditionnelle de Lubumbashi wantashi.
Certaines sources médicales exigent avant toute chose, un diagnostic approfondi. Et aussi, l’option d’une intoxication alimentaire n’est pas exclu dans certains cas.
PAUL ZAÏDI
