Aujourd’hui, avec un nombre record d’indécis sur la sexualité qui ne lisent pas les instructions données par les scientifiques et n’écoutent pas les orientations médicales auprès de spécialistes de la santé humaine dans les airs de santé Lubiriha, Kangahuka, La frontière et Kasanga dans la zone de santé de Mutwanga, on voit bien que l’on est tombé dans l’interresement de méthodes inappropriées à une supposition d’une riposte musclée contre les maladies sexuellement transmissibles.
“Je suis déplacée de guerre en provenance de Nyabiondo près de Goma, en arrivant à Kasindi j’ai appris qu’ici le taux du SIDA est trop élevé, mes camarades m’ont dit d’utiliser souvent 1500 Mg d’erytromicine soit 3 comprimés après un rapport sexuel dont l’état sérologique du conjoint occasionnel et douteux. Et après 2 fois de cette pratique, les résultats qui émanent de mes dépistages volontaires après trois 3 mois, révèlent que je suis séronégative. Voilà pourquoi je crois à cette méthode “, explique pour sa part la jeune Clara âgée de 22 ans.
Dans un sondage mené par lesvolcansnews.net auprès dun échantillon constitué de 6 filles et 6 garçons de Kasindi-Lubiriha et ses environs depuis le début du mois d’avril finissant, 9 jeunes sont convaincus que, il existe en tous cas une série des médicaments à prendre après un rapport sexuel non protégé pour éviter la transmission des maladies sexuellement transmissibles dont à priori le VIH/SIDA.
“Je m’inscris en faut contre cette croyance qui stipule que, l’érythromycine serait efficace pour empêcher la contamination des infections sexuellement transmissibles dont le VIH. Ce qu’il faut savoir c’est que ; l’érythromycine est un antibiotique qui a un spectre antimicrobien indiqué en cas des infections des voies respiratoires, il peut être utiliser aussi pour traiter la syphilis et la gonorrhée. Ce produit médicamenteux n’a rien avoir en fonction d’une barrière contre la transmission du SIDA”, a indiqué Madame Malienne Kalumendo Experte en épidémiologie et enseignante à l’Istitut Médical de Kasindi.
À l’en croire, les jeunes écoutent toujours les vulgaires et charlatans lorsqu’ils abordent les sujets collectifs importants sur la santé sexuelle malheureusement, il y a plusieurs mensonges axés sur des expériences non avérées. Mais ils s’endorment devant la version de spécialistes en la matière.
Selon la Pharmacienne Léontine Ntumba Assistante à l’Université de Lubumbashi (UNILU) joint au téléphone a laissé entendre que ; “l’érythromycine empêche la croissance des bactéries, par interférence avec la biosynthèse des protéines. Elle se lie avec la sous-unité ribosomique et empêche ainsi la translocation des peptides et la formation de polypeptides”, fait t-elle savoir.
Il convient de rappeler en outre que, la prévention passe en premier lieu par des mesures préventives notamment l’usage du préservatif ou l’abstinence, soit le traitement post exposition à prendre en urgence( 4 à 48heures) pour éviter une contamination par le VIH.
Plus le TPE est pris tôt, plus il est efficace mais, il faut obligatoirement la prescription médicale d’un spécialiste de la santé humaine officiellement reconnu en République Démocratique du Congo par le ministère de tutelle. Actuellement il n’existe aucun vaccin efficace contre le VIH et aucun traitement curatif officiellement approuvé contre le SIDA.
PAUL ZAÏDI
