Nord-Kivu : Une nouvelle vague de formation des FARDC lancée à Beni par les casques bleus brésiliens de la MONUSCO

Un nouveau bataillon des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) suit actuellement une formation spécialisée au combat en milieu forestier à Beni, dans la province du Nord-Kivu.

L’initiative, pilotée par la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) à travers ses casques bleus du contingent brésilien, marque la deuxième vague de formation de ce type, entamée officiellement le 21 avril dernier.

Selon des sources onusiennes, cette formation intensive s’inscrit dans le cadre d’un programme de renforcement des capacités militaires, afin de mieux outiller les troupes congolaises dans leur lutte contre les groupes armés opérant dans les zones forestières, notamment les rebelles ADF.

« Nous avons depuis le 21 avril lancé une série de formations des FARDC au combat dans la jungle, dans le cadre du programme prévu. Les modules sur le tir de combat et les techniques de navigation terrestre en milieu forestier ont déjà été suivis avec succès. Cette formation associe théorie et pratique avec pour but de soutenir les efforts de paix et de stabilité dans l’est de la RDC, par le renforcement des capacités militaires des FARDC », a indiqué Jean Tobie Okala, chef du bureau de la communication et de l’information publique de la MONUSCO à Beni.

Il a précisé que cette deuxième vague concerne précisément quatre-vingt-dix (90) militaires congolais, et devrait prendre fin le 9 mai prochain.

Depuis la montée des violences, notamment liées à la progression du M23-RDF dans la région du Grand Nord, la MONUSCO a multiplié les initiatives de formation non seulement avec les forces de défense, mais également avec la Police nationale congolaise (PNC), ainsi que des actions de résilience destinées aux jeunes, femmes leaders et aux services de l’administration publique, à Butembo, Lubero et Beni.

« Il est important de préparer les troupes à répondre efficacement aux menaces asymétriques dans les zones reculées. La jungle, en particulier, exige des compétences spécifiques que nous transmettons dans ces formations », a poursuivi Jean Tobie Okala.

La rédaction