Nord-Kivu : la Lucha initie le dialogue social pour maintenir la sécurité à Kasindi

Dans l’agglomération frontalière de Kasindi ravagée par un taux élevé du banditisme et de la violence des gangs dans les maisons d’habitations et commerciales, les participants au dialogue social axé sur la sécurité organisé par le mouvement citoyen de lutte pour le changement (Lucha) section de Kasindi à l’occasion de son 13 em anniversaire.

Les participants se sont attaqués aux facteurs complexes associés à la fraude douanière et au partage de la responsabilité entre les gouvernés et les gouvernants pour éradiquer le phénomène désastreux qui gangrène dans ce coin du secteur de Ruwenzori en territoire de Beni au Nord-Kivu.

Soucieuse de contrer « les idées fausses autours de la fraude » et de combattre le « banditisme », l’autorité locale Kambale Sivavuhirwa Barthélémy Fonctionnaire Délégué du Gouverneur militaire du Nord-Kivu affecté à Kasindi, a exhorté ses administrés a adopté un comportement conséquent à la transmission de dialogue permanent pour véhiculer en temps réel les informations destinées à l’amélioration de l’équilibre social et le bien-être du commun des mortels.

C’est pourquoi la plupart des participants se sont aussi attachés à décrire les initiatives prises lors de cette séance de réflexion pour améliorer la sécurité et renforcer l’intégration des acteurs des organisations citoyennes et leur apport aux processus de paix et aux initiatives liées à la sécurité et à la consolidation de la paix, un effort qu’ils ont en outre étroitement associé au Projet républicain lié à la gouvernance participative.

Les discussions en carrefour ont tourné à la potentialisation des compétences pratiques et un soutien social, et repositionne la population civile comme une force positive pour le maintien de la sécurité à la frontière entre la République Démocratique du Congo et l’Ouganda. Et au gouvernement congolais de se responsabiliser face aux aléas sécuritaires liés aux effectifs des éléments de la police et de l’armée ainsi qu’à la question de la logistique en terme de la mobilité (charoi automobile).

Ce rendez-vous unique à son genre était réellement selon l’appréciation de la société civile forces vives sous noyau du groupement Basongora, un espace sûr et protégé dans la promotion, l’innovation et la créativité qui favorisent la consolidation de la paix gage de développement durable.

PAUL ZAÏDI