Ruwenzori : Le Chef du Secteur passe à l’action pour récupérer les biens immobiliers de l’État

Conformément au mot d’ordre lancé par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a exhorté les chefs des entités territoriales décentralisées à reprendre le contrôle des biens immobiliers de l’État, le chef du Secteur Ruwenzori, Kasereka Mapathi Japhet, a lancé une opération musclée de récupération des espaces publics spoliés.

Conformément au mot d’ordre lancé par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a exhorté les chefs des entités territoriales décentralisées à reprendre le contrôle des biens immobiliers de l’État, le chef du Secteur Ruwenzori, Kasereka Mapathi Japhet, a lancé une opération musclée de récupération des espaces publics spoliés.

Du samedi 26 au mardi 29 avril, l’autorité sectorielle s’est illustrée par une descente énergique dans le village de Kambo, situé à environ 4 kilomètres de la cité frontalière de Kasindi-Lubiriha, dans une première phase ciblée contre la spoliation foncière.

« Nous ne pouvons plus tolérer que des individus s’arrogent le droit d’occuper illégalement les terrains destinés à l’intérêt public. L’instruction du Chef de l’État est claire : les biens de l’État doivent revenir à l’État », a martelé Kasereka Mapathi Japhet au cours d’un point de presse tenu après la mission.

Les sites visés incluent notamment les espaces réservés à l’édification d’un marché public et d’un stade moderne de football. En attendant leur aménagement, ces terrains pourraient temporairement être convertis en aires de stationnement, afin de désengorger la RN4, sujette à de fréquents embouteillages et accidents de circulation.

« La protection des emprises publiques est l’affaire de tous. J’appelle la population à une vigilance collective contre toute tentative de spoliation », a-t-il exhorté.

Dans la foulée, plusieurs convocations judiciaires ont été adressées aux personnes soupçonnées d’être impliquées dans des affaires de stelionat, une forme d’escroquerie immobilière de plus en plus récurrente à Kambo. Les prévenus devront bientôt répondre de leurs actes devant la justice.

PAUL ZAÏDI |