Ituri : Vers le déclenchement des actions de grande envergure par l’Assemblée Provinciale si l’état de siège n’est pas levé

 


Vers le déclenchement des actions de grande envergure dans la ville de Bunia et dans les 5 territoires par l’assemblée provinciale de l’Ituri. Cette première institution en province pose un certain nombre de préalables pour ne pas en arriver à ces actions de grande envergure.


Dans une déclaration rendue publique ce mercredi 16 avril 2025, les députés provinciaux sollicitent auprès des deux chambres du parlement dont l’Assemblée Nationale et le sénat le vote des lois mettant immédiatement fin à l’état de siège, un régime que les élus jugent « d’obsolète et d’impopulaire » dans le secteur sécuritaire pour lequel il a été décrété.

Outre cette demande, l’organe délibérant veut voir l’implication du gouvernement central dans le payement de leur quotité bloquée, d’après les députés, par le régime militaire depuis l’installation de toutes les assemblées provinciales de la RDC dans ce deuxième mandat de Félix Antoine Tshisekedi.

Montrant leur soutien indéfectible aux opérations conjointes FARDC-UPDF récemment intensifiées dans les territoires de Djugu, Mahagi et Bunia, la première institution provinciale exhorte les groupes armés locaux à déposer leurs armes auprès du P-DDRCS pour contribuer à la pacification de la province.

*Contrarié par un acteur politique*

Une déclaration jugée de deux poids deux mesures par la structure Jeunes Leaders de la province qui, d’après son coordonnateur, s’attendait à la condamnation par l’assemblée provinciale de l’acte posé par l’un de députés provinciaux qui aurait rejoint la CRP de Thomas Lubanga allié selon l’armée à la milice Zaïre.

L’ingénieur Christian Shauri qui en veut pour illustration le député provincial Djokaba Lambi comme cité par l’armée, envisage entamer des démarches pour demander au chef de l’État à travers le VPM de l’intérieur la radiation du parti politique UPC sur la liste des partis politiques congolais et par ricochet invalider tous les députés issus de cette formation politique dont l’autorité a choisi la rébellion.

Shauri tonne et regrette : « pourquoi les députés provinciaux ne visent que leurs intérêts ? »,

La rédaction