Un bébé de sexe masculin est né mardi au centre de santé de référence de la Communauté Baptiste du Congo (CBCO) dans la cité de Bulungu, territoire éponyme de la province du Kwilu, au sud-ouest de la RDC, avec de graves malformations congénitales. L’enfant est dépourvu des avant-bras ainsi que des parties inférieures des jambes à partir des genoux.
« Un bébé de sexe masculin a vu le jour ici, au centre CBCO, sans avant-bras et sans les parties inférieures des jambes à partir des genoux», a déclaré M. Djony Mwela, infirmier titulaire dudit centre. Il a néanmoins rassuré : « Malgré ces malformations, tous les signes vitaux du nouveau-né sont bons».
Le personnel médical affirme que la mère, dont l’identité n’a pas été révélée, a suivi rigoureusement toutes les consultations prénatales (CPN), ce qui rend cette situation encore plus intrigante.
Cette naissance rappelle d’autres cas similaires qui ont marqué les esprits dans la région.
En 2020, deux jumeaux siamois étaient nés à Bulungu, mais ils n’avaient pas survécu. « Ils étaient reliés par les cordons ombilicaux au niveau du cou », se souvient un agent de santé local.
De tels cas, bien que rares, semblent récurrents dans certaines zones rurales de la RDC.
En mars 2024, à environ 45 kilomètres de la Fomulac Katana, dans le territoire de Kabare (Sud-Kivu), un autre enfant avait vu le jour avec des anomalies étonnantes : « Une tête posée sur les épaules, une large poitrine, quatre membres inférieurs et autant de bras», selon le rapport médical émanant du centre de santé du groupement de Luhihi.
Ces cas relancent les interrogations sur la surveillance prénatale, l’environnement, ainsi que les facteurs génétiques et toxiques qui pourraient être à l’origine de ces malformations.
La rédaction
