Un tremblement de terre d’une magnitude non précisée a été ressenti à Lubumbashi, lundi soir, à 22 h 36 min (20 h 36 GMT), dans la province du Haut-Katanga, dans le sud-est de la République Démocratique du Congo.
Cette secousse a secoué la ville, laissant les habitants inquiets et les autorités locales en alerte. Les informations relatives à cet événement ont été confirmées mardi par une source universitaire proche du dossier.
Selon un sismologue de l’Université de Lubumbashi, « Le tremblement de terre a eu lieu à 22 h 36 min avec pour épicentre la frontière congolo-zambienne. Il s’agit de ce qu’on appelle un tremblement ressenti. »
Ce type de tremblement, moins intense mais tout de même perceptible par les habitants, n’a pas permis une évaluation précise de sa magnitude, d’autant plus que la station d’observation sismique de l’Université de Lubumbashi est hors d’usage depuis 2015.
Le même sismologue, qui a requis l’anonymat, a expliqué que « Cette station, fruit de la coopération entre l’Université de Lubumbashi et le musée de Tervuren de Belgique, connaît la défectuosité de son câble principal d’une valeur de quinze mille dollars américains. »
L’absence de matériel de mesure moderne et l’incapacité à réparer cette station ont sérieusement entravé la possibilité de déterminer avec précision les caractéristiques du tremblement de terre.
La défaillance de la station sismique de Lubumbashi met en lumière les défis techniques et financiers auxquels la République Démocratique du Congo est confrontée pour surveiller les activités sismiques dans cette région. Malgré la coopération internationale, les infrastructures de surveillance restent insuffisantes, et le pays peine à faire face aux risques liés à l’activité géologique de son territoire.
En attendant des informations supplémentaires, les habitants de Lubumbashi continuent de rester vigilants face à de possibles répliques, tout en espérant des solutions pour améliorer la capacité de détection des séismes dans la région.
La rédaction