Des sources proches de l’administration Nangaa ont révélé que des discussions avancées sont en cours entre les autorités de la ville de Goma et deux géants du transport aérien africain, à savoir Rwand’Air et Kenya Airways. Ces négociations visent à relancer la connectivité aérienne vers la ville de Goma, après la réouverture imminente de son aéroport international, un événement tant attendu par les acteurs économiques et les opérateurs touristiques.
La réouverture de l’aéroport, qui avait été fermé en raison des affrontements violents entre les rebelles de l’AFC/M23 soutenus par l’armée rwandaise, et les forces armées de la RDC (FARDC), appuyées par les milices wazalendo, la SAMIRDC et l’armée burundaise, constitue une étape majeure pour la ville du Nord-Kivu. Actuellement, des travaux de déminage sont en cours afin de rendre les installations aéroportuaires sûres pour une réutilisation rapide.
L’objectif principal de ces nouvelles liaisons aériennes est de mettre fin aux difficultés rencontrées par les hommes d’affaires locaux, dont les activités avaient été gravement perturbées par la fermeture de l’aéroport. Les discussions en cours visent également à relancer le secteur du tourisme, fortement impacté par cette fermeture prolongée.
Le vendredi 28 mars, un accord a été signé entre l’AFC/M23 et la SADC (Communauté de Développement de l’Afrique Australe) pour la réhabilitation de l’aéroport de Goma. Cet accord, qui inclut des travaux de réaménagement de l’infrastructure aéroportuaire, marque un pas important vers la normalisation de la situation dans la région. L’organisation sous-régionale s’est engagée à financer les travaux nécessaires pour garantir une réouverture dans les meilleurs délais, tout en facilitant le retrait progressif de ses forces du chef-lieu du Nord-Kivu.
L’annonce de la présence imminente de Rwand’Air et Kenya Airways dans la desserte de Goma est un signal fort de la relance économique dans cette partie de la RDC, et un gage de stabilité pour les investisseurs et les touristes. Les deux compagnies aériennes ont été choisies pour leur expertise régionale et leur capacité à faciliter la connectivité entre Goma et d’autres grandes villes africaines.
la rédaction