52 détenus, tous civils, ont été libérés par grâce présidentielle collective de la prison centrale de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, ce mercredi 19 mars 2025. Uniquement de la juridiction civile, ce chiffre porte à 134, le nombre de détenus qui étaient éligible à la grâce présidentielle annoncée en décembre 2024 et débutée en février par la juridiction militaire qui avait libéré 84 les leurs.
Le directeur de la prison centrale de Bunia, prévient les libérés qu’en cas d’un probable retour à la prison, le recidivisme est compté à dater de la peine ancienne non épuisée suite à la grâce puis celle pour laquelle ils seront condamnés.
« C’est juste l’exécution de la mesure de grâce collective qui a été signée par le président de la République. Il y a 52 détenus qui étaient bénéficiaires de ça. On a connu un retard par rapport à l’exécution de cette ordonnance, il a fallu qu’on le fasse en janvier 2025. Ce qui a fait que d’autres, malgré sur la liste des graciés, ont eu à expirer leur peine. Juste c’est la juridiction civile qui est venue libérer les leurs c’est-à-dire la procureure générale qui a ordonné l’exécution de la mesure de grâce », a laissé le lieutenant-colonel Camille Nzonzi Mukonyo, responsable de la prison centrale de Bunia.
Le représentant de la procureure générale près la cour d’appel de l’Ituri rappelle aux personnes libérées que la communauté a encore besoin d’elles. Pour Asaba Bahati, substitut de la PG, les détenus graciés doivent plutôt être des modèles dans la société pour ne plus retourner en prison.
La rédaction