Kasindi : « 72 heures », un médicament préféré par des jeunes filles après un rapport sexuel non protégé

Ce qui utilisent incorrectement le préservatif se retrouvent dans le circuit de calcul axé sur les mécanismes destinés à contrecarrer les grossesses non désirées, plusieurs jeunes filles et garçons et la cité frontalière de Kasindi souhaitent utiliser un médicament dénommé commercialement « 72 heures ». Ce produit médicamenteux se vend librement dans les kiosques similaires aux officines pharmaceutiques

Ce médicament « 72 heures » se commercialise sans pour autant être soumis à l’exigence d’une ordonnance médicale prescrite par un spécialiste de la santé de la reproduction. Selon le constant réalisé par le reporter de lesvolcansnews.net, l’utilisation de ce médicament résulte de conseils amicaux. Selon des sources médicales, ce médicament ne contrubue pas à la prévention de la propagation des maladies sexuellement transmissibles.

« Ce médicament 72 heures » ne permet d’éviter une grossesse que si vous le prenez dans les 72 heures qui suivent un rapport sexuel non protégé« , a indiqué sous anonymat l’un des infirmiers du centre de santé de référence de Lubiriha.

Généralement pour les hommes et femmes qui vivent en couple, ce « 72 heures » est considéré comme une pillule du lendemain est normalement un contraceptif d’urgence après le rapport sexuel non protégé.

« Les saignements post pilule du lendemain ne sont pas des règles mais des effets secondaires. On peut les avoir et être enceinte. Dans tous les cas, il est impératif de faire un test de grossesse dès 3 semaines après le rapport pour voir ce qu’il en est. Il ne faut surtout pas calculer par rapport à la date des règles pour le test : il faut compter depuis la date du rapport », a fait savoir une sage femme de l’air de santé la frontière.

Une fille contactée à ce sujet a révélé que, ce médicament ne doit pas être envisagé comme une solution de contraception sur le long terme. Elle peut provoquer certains inconvénients génitaux.

« Moi personnellement, je ne préfère pas consommer ce médicament puisque certaines rumeurs indiquent que, 72 heures nuit à la fertilité féminine. Je désire souvent les rapports sexuels avec le préservatif (Capot), pour éviter les grosses avant mon mariage« , il s’agit là d’un témoignage de la jeune Catherine âgée de 17 ans.

En tous cas, à Kasindi les mariés tout comme les célibataires achètent à un rythme soutenu 72 heures dont d’autres dénominations communes internationales sont ; Lévonorgestrel Biogaran, Norlevo ou d’ulipristal. Son efficacité varie de 58 à 95 % selon le délai entre le rapport sexuel et la prise du comprimé.

Selon des sources médicales, lévonorgestrel (72 heures) est un progestatif de synthèse. Il retarde l’ovulation et perturbe la nidation de l’œuf éventuel. Sa prise doit intervenir idéalement dans les 12 heures suivant le rapport sexuel non protégé et au maximum dans les 72 heures (trois jours) après celui-ci.

PAUL ZAÏDI