C’est depuis le 30 janvier 2025 que, le ministère de la santé de Ouganda avait déclaré une épidémie de maladie à virus du Soudan (MDS) après confirmation par trois laboratoires nationaux de référence. Toutefois, les échantillons prélevés post-mortem étaient dans l’indication positive du virus soudanais.
Depuis lors, à la frontière congolo-ougandaise précisément au poste frontalier de Kasindi en territoire de Beni au Nord-Kivu, les mesures préventives sont mise en évidence d’application au rythme quotidien. Au niveau de la barrière à proximité de la zone neutre entre la République Démocratique du Congo et l’Ouganda, le service du programme de l’hygiène aux frontières (PNHF) a déjà installé les dispositifs de lavage des mains et celà de manière systématique au savon.
“J’habite la ville de Butembo et je viens régulièrement ici à Kasindi pour traverser en Ouganda chaque mardi et vendredi, deux jours ouvrables au marché transfrontalier entre la RD Congo et l’Ouganda. Ce qui l’impressionne c’est avant de remplir les formalités migratoires au poste de la DGM Kasindi, il y a un microphone sans fil qui véhicule un message vocal exhortant les traficans à se laver les mains au savon“, a témoigné Madame Rose Masika.
Elle a tout de même révélé l’option de la prise de signes vitaux à chaque mouvement. “Alors, avant d’accéder aux installations de bâtiment du carré douanier, il y a des agents de santé publique qui prévalent obligatoirement la température de tous les migrants.
Cette situation est paradoxale à ce qui s’observe dans les milieux tellement fréquentés parmi lesquels ; les églises, les espaces de négoces et les parkings des véhicules pour différentes destinations, les dispositifs de lavage des mains sont inexistants dans la quasi-totalité. Seulement quelques écoles maintiennent encore le système de lavage des mains.
“Nos autorités politico-administratives doivent prendre au sérieux la menace sanitaire liée à la maladie de Ebola puisque, l’histoire de cette maladie dans la région de Beni est en tout cas très douloureuse. Il ne faut pas attendre seulement que le pire arrive pourque des mesures drastiques soient mise en évidence populaire, il est temps d’agir. Pourquoi pas penser même à une campagne de vaccination des habitants d’ici à la frontière de Kasindi ? “, insiste pour sa part M. Syahuswa Acteur communautaire dans l’air de santé la frontière.
Jusqu’à présent, aucun cas suspect n’est nullement enregistré dans la zone de santé de Mutwanga en depit d’intenses activités commerciales qui se réalisent entre la RDC et l’Ouganda.
Il convient de rappeler en outre que, la transmission de personne à personne se fait par contact direct avec du sang, d’autres fluides corporels, des organes ou des surfaces et matériaux contaminés, le risque commençant dès l’apparition des signes cliniques et augmentant avec la gravité de la maladie.
Cependant les membres de la famille, les prestataires de soins de santé et les participants aux cérémonies d’enterrement en contact direct avec le défunt sont particulièrement exposés.
Actuellement, la maladie à virus Ebola est désormais classée en sous-catégories selon le virus responsable après un diagnostic approfondi. Ici, souvent le patient présente de fortes fièvres, de douleurs thoraciques et de difficultés respiratoires.
Au-delà de ces symptômes, les saignements inexpliqués sur plusieurs parties du corps peuvent être également observées. Le patient peut aussi subir une défaillance de plusieurs organes.
PAUL ZAÏDI
