Conflits fonciers à Kasindi : ce que l’on sait des mesures parcellaires au quartier Congo ya sika et Mapathi

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D’énormes préoccupations concernant les conflits fonciers qui s’enregistrent dans les quartiers Congo ya sika et Mapathi à Kasindi, touchent largement l’attention du chef de secteur de Ruwenzori Kasereka Mapathi Japhet qui a tenu une réunion populaire ce Jeudi 13 Mars 2025 au bureau du quartier Congo ya sika, en présence des acteurs de la société civile, les victimes de stelionats, d’escroqueries et spoliation des terres dans les entités administratives précitées.

« Je m’en suis décidé de vous réunir en ce jour, dans un cadre d’une concertation de riposte bivalente contre les conflits fonciers décriés ça et là dans les quartiers Congo ya sika et Mapathi. À mon niveau j’estime que, ce problème ne devrait pas faire objet de discussions puisqu’en réalité la problématique entre le Parc national des Virunga (PNVI) et le site occupé, appartient désormais au passé depuis l’installation du fil électrique pour essayer de limiter l’envahissement de l’air protégée. Mon souci est de vous voir très alaise », a dit pour sa part le chef du secteur de Ruwenzori Kasereka Mapathi Japhet lors de l’ouverture de ladite réunion.

Prenant la parole devant le public hétérogène (c’est-à-dire ; constitué des victimes et des défenseurs des droits humains et des acteurs de la société civile), l’ingénieur territorial du service de l’urbanisme M. Katirisa a laisser entendre que, les mesures parcellaires admises de manière officielle dans les quartiers Congo ya sika et Mapathi sont sans nul doute de 18 sur 25 mètres.

« Lorsque l’institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) avait accordé l’espace d’au moins 550 hectares, nous avions constatés qu’il n’avait pas pris en compte les places destinées aux endroits récréatifs, l’élargissement des avenues selon les normes internationales de l’urbanisation. C’est pourquoi avant de tracer la carte qui a était d’ailleurs présenté à Kinshasa, nous nous sommes décidés de réduire les mesures parcellaires de 20 sur 20 mètres à 18 sur 20 mètres. La je suis vraiment claire et loin du populisme », a-t-il dit.

De son côté, les acteurs de la société civile forces vives sous noyau du groupement Basongora ont cité nommément les gens qui sont accusés d’être auteurs des troubles et qui suscitent les démons des stelionats et de déplacements des piquets indiquant les limites parcellaires. Selon cette structure citoyenne, ces derniers agissent au nom de la fameuse commission ad-hoc qui avait était mise en place puis suspendue par le feu Générale Cirimwami, ancien Gouverneur du Nord-Kivu.

« Nous sommes obligés d’accompagner à l’ANR, certaines victimes des conflits fonciers orchestrer par certaines personnes qui se sentent comme des intouchables et agissent sous le rythme de trafic d’influence. Et disent que, l’Auditorat Militaire et la police nationale congolaise est dans leurs poches « , a fixé l’opinion. M. Mbema Bwana Ndeke Bin Irimangoma Président de la société civile forces vives sous noyau du groupement Basongora.

Pendant ce temps, le chef du secteur de Ruwenzori a accordé une durée de deux semaines aux chefs des quartiers Congo ya sika et Mapathi, afin que ces derniers puisent trouver les moyens nécessaires d’erradiquer quelques dérapages engendrés par quelques géomètres des services étatiques et quelques individus mal intentionnés.

PAUL ZAÏDI

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