Goma invivable : 9 personnes dont une mère et ses 8 enfants enlevés

Dans la nuit du dimanche 9 mars 2025, une famille a été prise en otage par des individus en tenue militaire dans la ville de Goma, située à l’est de la République Démocratique du Congo.

Un communiqué diffusé sur les médias a alerté la communauté sur cet enlèvement, précisant que les victimes ont été emmenées de l’autre côté de la frontière congolo-rwandaise par leurs ravisseurs, sans fournir davantage de détails.

La famille, visiblement dévastée, a révélé les noms des membres kidnappés, parmi lesquels figurent des nourrissons et des personnes âgées.

« Nous appelons à une action immédiate pour retrouver et secourir nos proches », a écrit la famille dans un message poignant. Les victimes sont :

– UWASE MUTONI Honorine
– ISIMBI UWAMARIYA Yvette
– USHINDI SUGIRA Odette
– MUTUIMANA MALIKIYA Angel
– BAHATI IRADUKUNDA Gabriel
– SHUKURU MINYARUKO David
– ASIFIWE Daniella
– KEZA Gabriel
– MUKAMANA KAYITESI Claudine (la mère)

Dans leur appel désespéré, la famille a insisté sur la nécessité d’intensifier les efforts pour garantir la sécurité des civils dans la région : « Les autorités locales et internationales sont appelées à intensifier leurs efforts pour garantir la sécurité de tous les civils dans la région, et des organisations humanitaires doivent apporter leur soutien pour aider à la libération de ces otages. La communauté internationale doit être alertée pour exercer des pressions diplomatiques afin de résoudre ce conflit et protéger les innocents ».

La situation à Goma est particulièrement complexe, la ville étant actuellement sous le contrôle du M23-AFC, des numéros d’intervention d’urgence ont été publiés sur les réseaux sociaux pour permettre aux habitants de demander secours en cas de besoin. Cependant, en dépit de ces efforts, la situation ne cesse de se détériorer.

Au cours des deux dernières semaines, une vingtaine de jeunes garçons ont disparu sans laisser de trace, ce qui suscite une inquiétude grandissante parmi les habitants. Parmi les cas les plus inquiétants, deux vidéos virales ont émergé, montrant des jeunes garçons torturés par leurs ravisseurs, qui exigent une rançon de 5 000 USD pour leur libération.

Les appels à l’aide se multiplient, mais la situation semble de plus en plus hors de contrôle, laissant la population dans une profonde détresse.

La rédaction